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Secrétariat paroissial
5 rue saint Martin,
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Jeudi 15h00 - 18h00

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Le Curé

Abbé Ildephonse NIYONGABO

 

 

 

Prêtre auxiliaire

Abbé Eric REBUFFEL

Photos


Fin d'année 2014


Installation du père Adam
Septembre 2014

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Pélerinage à Notre Dame d'Utelle
Septembre 2014



Soirée Louange 14 déc 2015
La Trinité


Kermesse 2015


Première Communion 2015

 

27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 09:16

Samedi 24 juillet, en l'église de Chateauneuf une messe a été célébrée à l'occasion de la venue du groupe de musique Gospel : Joie et Vie. Une belle célébration présidée par le père Jean Pascal du Cameroun et animée conjointement par les choristes du groupe et l'animateur habituel... 

 

Ce fut donc une belle rencontre, mais certains ont tout de même été surpris, voire choqués d'entendre avant la communion que seuls les chrétiens catholiques pouvaient s'approcher de la communion au Corps du Christ.

 

Il ne faut pas entendre cette remarque comme un blocage ou une réticence face à nos amis protestants, mais plutôt une affirmation de l'Eucharistie comme réalisation de l'unité de l'Eglise. Les textes du magistère n'ont eut de cesse de rappeler que l'intercommunion n'est pas un moyen pour favoriser le dialogue entre les chrétiens. Je vous propose donc ci dessous un des nombreux textes publiés à ce sujet qui répondra peut être à cet étonnement.

 

"En même temps, nous devons vouloir nous engager à faire l’effort qui conduit à l’unité chrétienne et à en prendre les moyens. Le Concile donne des suggestions détaillées. Il est particulièrement important de nous interroger sur notre fidélité au Christ. Nous sommes constamment appelés à la conversion, au changement de cœur. Il est bon de rappeler aujourd’hui ce qui a été dit avec insistance par le Concile : « La conversion du cœur et la sainteté de vie, unies aux prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout l’œcuménisme et peuvent à bon droit être appelées œcuménisme spirituel » 

Il est inévitable — et c’est salutaire — que les chrétiens, en même temps qu’ils œuvrent pour le rétablissement de l’unité, ressentent la souffrance des divisions existantes. Comme je l’ai dit dans le discours cité plus haut : « on ne guérit pas un mal en administrant des analgésiques, mais en s’attaquant à ses causes ». Nous devons continuer à travailler humblement et résolument à écarter les réelles divisions, à rétablir cette pleine unité dans la foi qui est la condition pour partager l’Eucharistie. Il est très important de savoir que « dans chaque célébration eucharistique c’est toute la foi de l’Église qui entre en acte ; c’est la communion ecclésiale dans toutes ses dimensions qui se manifeste et se réalise »  

Le partage de l’Eucharistie présuppose donc l’unité dans la foi. L’intercommunion entre chrétiens séparés n’est pas la réponse au Christ appelant à l’unité parfaite. Dans le plan du salut, l’unité chrétienne se fera à l’heure fixée par Dieu. Lorsque nous aspirons à cette heure, dans la prière commune et le dialogue, et lorsque nous nous efforçons d’offrir au Seigneur un cœur toujours plus pur, nous devons aussi attendre l’action du Seigneur. Il faut le dire et le redire : le rétablissement de l’unité chrétienne est avant tout un don de l’amour de Dieu. En attendant, sur la base de notre baptême commun et du patrimoine de foi que nous partageons déjà, nous devons intensifier notre témoignage commun de l’Évangile et notre service commun de l’humanité.

 

Discours de sa sainteté le pape Jean Paul II

aux évêques de la conférence épiscopale des Antilles, Vendredi 4 mai 1979

 

 

Vous pouvez retrouver d'autres textes du magistère qui expliquent l'impossibilité d'une intercommunion : 

http://gsearch.vatican.va/search?client=default_frontend&output=xml_no_dtd&proxystylesheet=default_frontend&ie=UTF-8&oe=UTF-8&as_q=intercommunion+&num=10&btnG=Recherche&as_epq=&as_oq=&as_eq=&lr=lang_fr&as_ft=i&as_filetype=&as_occt=any&as_dt=i&as_sitesearch=&sort=&access=p&as_lq=

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 19:05

Le 22 juillet, l'Eglise célèbre sainte Marie Madeleine. La récente production cinématographique américaine a semé la zizanie dans les esprits. A l'occasion de cette fête, redécouvrons, à travers la bible, sa vie auprès du Seigneur Jésus.

 

Marie-Madeleine (sainte Madeleine, fêtée le 22 juillet) n’est pas un personnage légendaire ; elle a tenu, dans la vie de Jésus, une place unique. Écoutons l’Évangile en parler :

 

Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies : Marie, dite de Magdala , de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chuza, intendant d’Hérode, Suzanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens (Luc 8, 2)

 

Marie-Madeleine est ensuite mention-née « au pied de la croix », à côté de Marie, Mère de Jésus. Parmi les apôtres, seul Jean est resté près du Crucifié ; la présence héroïquement fidèle de cette femme en dit long sur la profondeur de son amour !

 

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas et Marie de Magdala (Jean 19, 25)

 

Elle est là encore, expressément nommée, parmi celles qui, hâtivement, à cause du Sabbat, rendent les derniers devoirs au corps du Christ détaché de la croix :

 

Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là [à l’entrée du tombeau], assises vis-à-vis du sépulcre (Matthieu 27, 61 ; cf. Marc 15, 47)

 

Saint Luc ne donne pas de nom, mais mentionne « les femmes qui étaient venues de Galilée avec lui », et il ajoute :

 

Elles regardèrent le tombeau et comment son corps avait été mis. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et le Sabbat, elles se tinrent en repos, selon le précepte (Luc 23, 55-56)

 

Surtout, Madeleine est la première à qui le Christ ressuscité se montra, au matin de Pâques :

 

Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d’abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons (Marc 16, 9)

 

Saint Jean, de son côté, a longuement raconté cet épisode auquel il fut personnellement mêlé :

 

Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis (Jean 20, 16-18)

 

Pierre et Jean courent au tombeau ; l’état des lieux et surtout celui des linges, leur prouve qu’il n’y a pas eu profanation mais action miraculeuse de Dieu. Dans son évangile, Jean affirme sa foi : « Il vit et il crut. » Cependant les deux disciples s’en retournent... Marie-Madeleine reste là ; le Christ se manifeste à elle :

 

Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est-à-dire, Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses (Jean 20, 16-18)

 

Cette scène évangélique montre Marie si grande dans sa fidélité, animée d’un tel amour, favorisée d’une telle confiance et chargée d’une telle mission, qu’un des plus anciens, parmi les penseurs chrétiens, n’hésitait pas à voir en elle la figure même de l’Église.

 

Il n’est pas étonnant, en face de cela, qu’on ait attribué à cette femme des épisodes de l’Évangile où elle n’est pas nommée explicitement. On reconnut ainsi en elle « la pécheresse » dont saint Luc, par délicatesse peut-être, tait le nom (quelle qu’elle soit, elle vivait peut-être encore au moment où il écrivait) :

 

Un Pharisien invita Jésus à sa table ; il entra chez le Pharisien et prit place. Survint une femme, une pécheresse de la ville. Ayant appris qu’il était à table chez le Pharisien, elle avait apporté un vase de parfum. Se plaçant alors en arrière, tout en pleurs, à ses pieds, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes ; puis, elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrant de baisers, les oignant de parfum (Luc 7, 36-38)

 

Le Pharisien est scandalisé de voir Jésus se laisser approcher par une pécheresse...

 

Mais lui dit à la femme : Tes péchés te sont remis... Ta foi t’a sauvée ; va en paix (Luc 7, 48-50)

 

Certains aussi ont cru reconnaître la Magdaléenne dans Marie, sœur de Lazare : toutes deux portent le même nom et quelques raisons peuvent les faire identifier ; la sœur de Lazare se tenait assise aux pieds du Christ, écoutant sa parole ; elle obtint la résurrection de son frère Lazare, mort depuis quatre jours ; elle oignit de parfum le Christ, à la veille de sa Passion. Ces identifications, affirmées par les uns, niées par les autres, ont d’ailleurs peu d’importance ; l’enseignement de l’Évangile, qu’il passe à travers une ou plusieurs femmes, est identique : il nous dit l’amour du Christ qui appelle notre fidélité et veut notre collaboration, sa miséricorde pour ceux qui sont dans le besoin et la gloire éclatante de sa résurrection.

 

Reconnaissons-le : même si certains traits sont retirés à sainte Marie-Madeleine, il lui reste assez de gloire pour être vraiment la première des chrétiennes, après la Mère de Jésus ; elle est un des grands témoins de sa mort et de sa résurrection parce qu’elle en a vécu le mystère. Le calendrier byzantin note simplement, le 22 juillet : Mémoire de la sainte égale aux apôtres : Marie-Madeleine.

 

L'Eglise de Contes est dédiée à Sainte Marie Madeleine, nous célèbrerons cette fête le dimanche 25 juillet à 10h30 à Contes

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 16:25

 Ce dimanche, l'Eglise célèbre l'effusion de l'Esprit Saint sur les disciples. Cette fête de la Pentecôte est une occasion de nous rappeler que c'est l'Esprit Saint envoyé par le Christ qui conduit et sanctifie l'Eglise.



L'événement de la Pentecôte ne peut être compris qu'en lien avec Pâques et l'Ascension : Mort pour le salut du monde (le vendredi saint), ressuscité (le jour de Pâques) et parti rejoindre le Père (à l'Ascension), le Christ envoie aux hommes son Esprit (à la Pentecôte). C'est pourquoi cette fête clôt le temps pascal, qui dure sept semaines, et dont elle est le couronnement.

Ce jour-là, les 
apôtres « se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain, il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux. Alors ils furent tous remplis de l'Esprit Saint. Ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit. (...) Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient dans la stupéfaction parce que chacun d'eux les entendait parler sa propre langue. » 1

Ainsi se réalisait la promesse faite par le Christ aux apôtres au moment de son Ascension, une dizaine de jours plus tôt : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » 2

En effet, les apôtres, ayant reçu la force de l'Esprit, eurent alors le courage de sortir de la salle du Cénacle où ils étaient craintivement enfermés. Ils commencèrent aussitôt à témoigner de larésurrection du Christ, à faire connaître son enseignement et à baptiser. « Lors de la Pentecôte, l'Eglise est constituée non par une volonté humaine, mais par la force de l'Esprit de Dieu. »: En effet, à la suite de cet événement, sont nées les premières communautés chrétiennes, qui se sont ensuite organisées, développées et propagées. 

Ce récit des Actes des Apôtres est très significatif : le vent et le feu manifestent - comme dans bien d'autres récits de la Bible - la présence de Dieu. Les langues de feu témoignent de la venue de l'Esprit Saint sur chacun des apôtres. Et à propos de la capacité des apôtres à se faire comprendre de tous leurs interlocuteurs, le texte est également très concret : il indique précisément que « Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords de la Mer noire, de la province d'Asie, de la Phrygie, de la Pamphylie, de l'Egypte et de la Libye proche de Cyrène, Romains résidant ici, juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes » comprenaient chacun dans leur langue les propos des apôtres


Ainsi, la Bonne Nouvelle concernant tous les hommes, le don de l'Esprit permet aux apôtres de répondre à l'appel du Christ : être ses témoins « jusqu'aux extrémités de la terre ».

Comme les 
apôtres, les chrétiens sont appelés à ne pas rester seulement entre eux, hors de la vie et du monde, mais, au contraire, à proclamer clairement et librement la Bonne Nouvelle de l'Evangile. Cette responsabilité a été tout particulièrement rappelée aux fidèles laïcs par le concileVatican II comme par le pape Jean-Paul II dans son exhortation Christifideles laici du 30 décembre 1988.
Parce qu'il trouve sa source dans l'événement de laPentecôte, le sacrement de la confirmation est souvent célébré le jour de cette fête. Au cours de la célébration, l'évêque impose les mains sur chacun des confirmands, manifestant par ce geste le don de l'Esprit. Aujourd'hui, ce sont aussi bien des jeunes que des adultes qui reçoivent ce sacrement.

***
1 Actes des Apôtres, chapitre 2, versets 1 à 4 et 6.

2 Actes des Apôtres, chapitre 1, verset 8.
3 Benoit XVI, homélie du 11 mai 2008.

source : http://www.eglise.catholique.fr/

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 10:39

 Les jeunes de sixième de la paroisse vont bientôt professer solennellement leur foi. L'occasion de revenir sur l'origine et le sens de cette démarche typiquement française.

 

Quelle est l’origine de la cérémonie de profession de foi ?

- Cette cérémonie est récente, elle a succédé à la cérémonie de la "Communion solennelle".

- Celle-ci a elle-même une histoire complexe. A partir du XVIIème siècle, sous l’influence notamment de saint Vincent de Paul, la première communion a pris en France la forme d’une cérémonie solennelle à la fin du catéchisme. Puis elle est devenue au XIXe siècle un rite de passage de l’enfance à l’age adulte.

- Lors ce que le pape Pie X en 1910 demanda qu’on admette à l’eucharistie les enfants dès « l’age de raison » vers 7 ans, on appela cette première communion « communion privée » et on continua à célébrer la « communion solennelle » vers 12-13 ans couronnement de l’enfance et du catéchisme.

- Dans les années 1950-1960, la communion solennelle devient une profession de foi en lien avec la profession de foi baptismale de la vigile pascale. L’aube remplace les tenues antérieures. L’aube avec la croix et le cierge symbolisent l’aspect baptismal de la communion solennelle.

- Puis à partir des années 1970, la cérémonie n’est plus appelée Communion solennelle, mais Profession de foi. Dans certaines aumôneries, on l’appelle "fête de la foi".

- La profession de foi telle qu’elle est vécue en France n’existe pas à l’étranger. C’est une tradition française.

Quelle différence y a-t-il entre la profession de foi et la communion solennelle ?

- La profession de foi a remplacé la communion solennelle. Cependant les deux cérémonies ont un sens assez différent. La communion solennelle était centrée sur l’eucharistie, c’était l’ancienne première communion. La profession de foi est centrée sur le baptême. Elle consiste principalement dans le renouvellement personnel des promesses du baptême avec l’aube et le cierge qui sont deux signes symboliques du baptême : le vêtement blanc et la lumière.

Aspect religieux et aspect social de la profession de foi

- La profession de foi comporte un aspect religieux et un aspect social. Ce n’est pas un sacrement, mais un temps fort qui permet auxjeunes de réfléchir sur leur foi et une célébration qui compte pour les parents. C’est en même temps une fête familiale, un rite social d’accès à la responsabilité personnelle, un rite de passage de l’enfance à l’adolescence.

- Tout en étant un temps fort au point de vue religieux, la profession de foi est pour la majorité des jeunes leur dernier acte religieux avant leur mariage à l’église, c’est la fin de leur pratique dominicale en même temps que la fin du catéchisme. Cependant au moment de leur préparation au mariage on constate le plus souvent que la foi les a profondément marqués.

- Pour certains jeunes, la profession de foi est une étape importante dans leur itinéraire vers la confirmation.

- La profession de foi est une célébration au cours de laquelle des enfants renouvellent en leur nom propre l’engagement pris pour eux par leurs parents à leur baptême

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 08:41

Le 20 avril, le doyenné du Paillon vous propose un pèlerinage à Turin pour l'ostension exceptionnelle du St Suaire. L'occasion idéale pour vous proposer ce documentaire diffusé sur la 5 et qui montre bien l'histoire des recherches sur ce précieux tissu! Science et foi s'affrontent autour de cette relique bi-millénaire. Le reportage dure 45 minutes mais vaut la peine d'être regardé.

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 19:11
Il y a près de quarante ans, à l'occasion du 80ème anniversaire de l'encyclique « Rerum novarum », le Pape Paul VI attirait l'attention des chrétiens sur leur « responsabilité politique », en les invitant à « prendre vraiment conscience des problèmes, maîtriser les mutations et discerner les options et engagements qu'il convient de prendre ». 
 
Cette invitation reste tout à fait d'actualité. Comme citoyens, nous sommes invités à voter les 14 et 21 mars prochains : il nous sera demandé de nous prononcer sur la réforme des collectivités territoriales et la mise en place de conseillers siégeant dans les deux assemblées locales : le conseil général et le conseil régional. 
 
Cela concerne directement l'avenir de chacun et de notre région : les deux assemblées ne sont pas désignées pour servir des intérêts particuliers ou partisans mais l'intérêt général et renforcer le lien social. Les dossiers ne manquent pas pour vivre le présent et préparer l'avenir dans les domaines du développement économique, de l'éducation, de la formation professionnelle, des infrastructures des transports, de l'environnement et de l'écologie..., pour que la vie de chacun et de tous soit véritablement humaine. 
 
Jadis, on demandait parfois aux évêques de donner des consignes de vote. On y a renoncé, heureusement. L'Eglise n'a pas à prendre position sur l'organisation de la cité. C'est l'affaire de tous les citoyens, qu'ils croient en Dieu ou non. 
 
Si l'Eglise n'a pas de solution technique à offrir, elle a une mission de vérité à remplir en faveur d'une société à la mesure de l'homme. Le Pape Benoît XVI, rappelle, dans sa première encyclique « Dieu est amour », que « L'Eglise ne peut ni ne doit prendre en main la bataille politique pour édifier une société la plus juste possible. Elle ne peut ni doit se mettre à la place de l'Etat. Mais elle ne peut ni doit non plus rester à l'écart dans la lutte pour la justice. » (N° 28) 
 
S'il faut reconnaître une légitime variété d'options chez les chrétiens, et des possibilités d'engagements différents, la foi qui nous habite pousse chacun d'entre nous à rechercher une cohérence entre ses options humaines et l'Evangile : s'informer des enjeux d'un vote, y réfléchir ensemble, participer à des débats publics, donner son avis personnel, respecter celui des autres, partager les responsabilités, rechercher le « bien de tous », c'est finalement semer l'espérance d'une société de justice et de paix. 
 
Je souhaite que chacun d'entre nous comprenne et respecte la finalité de la politique qui est d'améliorer le « vivre ensemble », pour construire, chacun à sa place et selon ses responsabilités, un monde digne de l'homme, qui ne soit pas dominé par l'individualisme et la recherche du profit... mais par la justice et la fraternité universelle. Elles sont comparables à « la petite graine de moutarde qu'un homme a jetée dans son jardin. Elle pousse, elle devient un arbre, et les oiseaux du ciel font leur nid dans ses branches ». (Luc 13, 18). Ce passage d'évangile met l'accent est mis sur le temps nécessaire à la croissance cachée, à la création, à la capacité d'innovation. Leçon de patience, de confiance et d'espérance. 
 
Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon
Le 5 février 2010

source : www.eglise.catholique.fr 
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 20:25

Ce dimanche, lors de la messe dominicale, des paroissiens recevront le sacrement des malades. Voici une occasion de préciser le sens de ce sacrement. Longtemps appelé "extrême onction", il est un secours pour ceux qui partagent les souffrances du Christ. Autrefois, il intervenait souvent avant le passage vers le Père, d'où son nom. Aujourd'hui, il n'est plus synonyme de mort imminente mais de don. Celui d'une source de vie pour traverser les épreuves. L'article suivant présente les racines évangéliques de ce sacrement et ces applications actuelles.

 

Au long de sa vie terrestre, Jésus a toujours manifesté une prédilection pour les malades : « Parcourant la Galilée, il enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu et guérissait toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. » (Matthieu 4, 23) Face à ces malades que nous montre l’Évangile : sourds, lépreux, paralytiques... Jésus est préoccupé, non d’expliquer la maladie mais de manifester l’œuvre de Dieu ; et ses gestes expriment la liberté et l’amour de Dieu. Les gestes d’amour prennent place dans la mission de Jésus qui font de lui le serviteur souffrant, portant sur lui le poids du mal. En guérissant certains malades, Jésus fait donc apparaître la compassion de Dieu pour les hommes qui souffrent. Lorsqu’il retourne près du Père, il ne les abandonne pas. Il les confie à la communauté des croyants, pour qu’elle en prenne soin et, par elle, il vient à eux dans les sacrements de l’eucharistie et de la Réconciliation. Á ceux qui sont atteints d’une maladie grave, il offre le sacrement du réconfort, celui de l’onction des malades. « En mon nom... ils imposent les mains à des malades et ceux-ci seront guéris. » (Marc l6, 18)


L’Église, aujourd’hui, manifeste effectivement cette attention


Ainsi dans la Constitution apostolique, lePape Paul VI, en 1974, rappelle que « l’onction des malades est l’un des sept sacrements du Nouveau Testament, institué par le Christ notre Seigneur, suggéré dans l’Évangile de Marc (Marc 6, 13), recommandé aux fidèles et promulgué par l’apôtre Jacques : “Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui exercent dans l’Église la fonction d’anciens ; ils prieront pour lui, après lui avoir fart une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade ; le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon.” » (Jacques 5, 14 15) »


Le sacrement des malades a beaucoup évolué depuis les origines de l’Église. Dés le début de l’Église, les chrétiens ont manifesté aux malades que le Seigneur leur était présent en leur imposant les mains et les marquant de l’huile. Á partir du 7ème siècle, le sacrement est reporté le plus proche possible de la mort et devient l’extrême onction que seuls les prêtres peuvent donner. La réforme de Vatican II rétablira le sens et les pratiques de l’Église ancienne et c’est ce que nous vivons aujourd’hui, dans l’Église : une onction des malades destinée à tous ceux qui sont atteints de maladie grave ou en âge avancé ; l’imposition des mains est réintroduite ; l’onction peut se situer au cours d’une eucharistie pour que le malade puisse communier sous les deux espèces ; instauration de célébrations communautaires car les actions liturgiques ne sont pas des actions privées mais des célébrations de l’Église à privilégier chaque fois que cela est possible.


Pourquoi ce sacrement ?


- Pour un réconfort dans la souffrance ;

- Pour un soutien dans l’épreuve ;

- Pour recevoir la Paix du Seigneur ressuscité ; 

- Pour demander la guérison que Dieu peut donner (peut-être autre que celle qui est attendue !) ;


L’Église, à la suite du Christ, attache beaucoup d’importance à la visite des malades et des personnes âgées. Celle-ci incombe à toute communauté de chrétiens et particulièrement à la communauté paroissiale. Elle constitue une démarche gratuite et amicale qui ravive l’espérance en celui qui la reçoit. Et dans une perspective de foi, visiter un malade, c’est visiter le Christ : « J’étais malade et vous m’avez visité. » (Matthieu 25, 36) L’onction des malades est, comme tout sacrement, rencontre du Seigneur, mort comme nous pour que nous ressuscitions comme lui.

source : http://www.liturgiecatholique.fr/Face-a-la-maladie-une-rencontre.html?artsuite=0 

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 16:47

L’Église célèbre le 2 février la Fête de la Présentation du Seigneur au Temple, quarante jours après Noël. A Contes, cette fête sera célébrée ce samedi à 17h45. La procession débutera de la chapelle St Joseph où les cierges seront bénis puis se rendra jusqu'en l'église Ste Marie Madeleine. Cet article est une occasion de redécouvrir le sens de cette fête.

Cette fête est une célébration de la rencontre entre l’Ange de l’Alliance (cf. Ml 3, 1) et l’attente d’Israël, conden­sée dans le vieillard Siméon (Lc 2, 22-35), la Présentation est aussi une fête de la lumière, car Siméon salue en Jésus la « lumière qui éclaire les nations » (Lc 2, 32).

La « Chandeleur » comporte, avant la messe, la particularité de la bénédiction et de la procession des cierges : ce riterenouvelle la rencontre d’alliance vécue, dans l’élan de l’Esprit Saint, entre Jésus et Siméon. En ce jour, on bénit des cierges, des « chandelles » — d’où le nom de « Chandeleur » —, pour évoquer les paroles prononcées par le vieillard Siméon en son Nunc dimittis :

« Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole,
laisser ton serviteur s’en aller en paix ;
car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples,
lumière pour éclairer les nations et
gloire d’Israël, ton peuple »
(Lc 2, 29-32).


Une procession festive, à la lumière des cierges, conduit ensuite à l’église, ou y fait revenir l’assemblée : elle symbolise la rencontre des « fils de la lumière » (Lc 16, 8) avec le Christ, "lumière des nations."

Les fidèles ont l’habitude d’emporter chez eux les cierges bénits. La coutume veut qu’on les fasse brûler auprès des morts, en signe d’espérance de la lumière éternelle.

La coutume est aussi très répandue de consommer ce jour là des crêpes. C'est sans doute leur   évoque celle du soleil qui est à l'origine. Ce jour où nous fêtons le Christ Lumière du monde, nous mangeons ces crêpes qui rappellent cet astre!

cf. Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 23:12

Le temps de l'Avent (du latin adventus, « venue, avènement »). s'ouvre le 4e dimanche précédant Noël.

L'Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent à célébrer simultanément la venue du Christ à Bethléem il y a deux mille ans, sa venue dans le coeur des hommes de tout temps et son avènement dans la gloire à la fin des temps : "Il est venu, Il vient, Il reviendra !".

L'Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l'humanité, puisque Dieu s'est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l'exception du
péché.

Cette préparation de l'Avent est d'autant plus importante qu'il s'agit aussi de célébrer la venue du Christ dans le cœur des hommes de tout temps et son avènement dans la gloire à la fin des temps.

Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des
Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l'Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.

Le début de l'Avent marque aussi l'entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s'achever une année plus tard à la même période.

L'Avent, comme l'ensemble du calendrier liturgique catholique, aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie et de l'enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à sa
Résurrection (Pâques). L'Église relit et revit donc « tous ces grands événements de l'histoire du salut dans " l'aujourd'hui" de sa liturgie » (Catéchisme de l'Église catholique, § 1095).

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 14:03

Toussaint : l’homme n’est pas fait pour mourir !

En mourant, Jésus-Christ porte le poids de ce qui nous déchire : violences, orgueil, désirs de possession, égoïsme, jalousies… Et en ressuscitant Il nous donne l’assurance définitive qu’un avenir est possible. Pour l’homme. Pour tout homme. C’est de cela que témoignent les saints célébrés le 1er novembre.

L’homme n’est pas fait pour mourir ! Et pourtant c’est bien ce qui lui arrive… C’est même la seule chose dont nous sommes tous assurés, même si nous n’osons pas nous l’avouer à nous-mêmes : un jour viendra où nous mourons.

Face à cette vérité on peut se boucher les yeux, ne pas parler pour ne pas « effrayer les enfants » ou pour ne pas « se démoraliser ». Très tôt l’enfant qui découvre la vie interrogera ses proches « et toi, tu vas mourir aussi ? ».


On peut renoncer à répondre. Cependant l’homme a toujours cherché à comprendre : pourquoi vivre si c’est pour mourir ? La réponse religieuse n’est pas une fuite rassurante de la réalité.

Enterrer ses morts, s’incliner devant la dépouille d’un proche, se souvenir devant une stèle ou une pierre tombale, c’est aussi espérer la possibilité d’un aujourd’hui meilleur pour nos défunts.


Voici la bonne Nouvelle reçue et partagée par les chrétiens : par amour pour l’humanité, Dieu a voulu envoyer son Fils, jésus, partager notre condition mortelle pour que ceux qui croient en Lui vivent pour toujours.


Dieu ne se berce pas d’illusion sur nous, Il sait qui nous sommes. Il connaît nos rêves et nos inquiétudes, nos peurs et nos larmes. Mais il veut pour nous plus que nous ne pouvons imaginer : que nous partagions sa vie. Jésus a accepté le supplice de la croix, non par attrait pour la mort mais pour nous sauver de ce qui nous empêche de vivre.

En mourant, Il porte le poids de ce qui nous déchire : violences, orgueil, désirs de possession, égoïsme, jalousies… Et en ressuscitant Il nous donne l’assurance définitive qu’un avenir est possible. Pour l’homme. Pour tout homme. C’est de cela que témoignent les saints célébrés le 1er novembre. C’est pour cela que l’Eglise invite tous les vivants à prier le 2 novembre pour les défunts. Le jour venu, chacun de nous est appelé à contempler Dieu face à face.

Mgr André Vingt Trois

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