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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 19:05

Le 22 juillet, l'Eglise célèbre sainte Marie Madeleine. La récente production cinématographique américaine a semé la zizanie dans les esprits. A l'occasion de cette fête, redécouvrons, à travers la bible, sa vie auprès du Seigneur Jésus.

 

Marie-Madeleine (sainte Madeleine, fêtée le 22 juillet) n’est pas un personnage légendaire ; elle a tenu, dans la vie de Jésus, une place unique. Écoutons l’Évangile en parler :

 

Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies : Marie, dite de Magdala , de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chuza, intendant d’Hérode, Suzanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens (Luc 8, 2)

 

Marie-Madeleine est ensuite mention-née « au pied de la croix », à côté de Marie, Mère de Jésus. Parmi les apôtres, seul Jean est resté près du Crucifié ; la présence héroïquement fidèle de cette femme en dit long sur la profondeur de son amour !

 

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas et Marie de Magdala (Jean 19, 25)

 

Elle est là encore, expressément nommée, parmi celles qui, hâtivement, à cause du Sabbat, rendent les derniers devoirs au corps du Christ détaché de la croix :

 

Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là [à l’entrée du tombeau], assises vis-à-vis du sépulcre (Matthieu 27, 61 ; cf. Marc 15, 47)

 

Saint Luc ne donne pas de nom, mais mentionne « les femmes qui étaient venues de Galilée avec lui », et il ajoute :

 

Elles regardèrent le tombeau et comment son corps avait été mis. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et le Sabbat, elles se tinrent en repos, selon le précepte (Luc 23, 55-56)

 

Surtout, Madeleine est la première à qui le Christ ressuscité se montra, au matin de Pâques :

 

Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d’abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons (Marc 16, 9)

 

Saint Jean, de son côté, a longuement raconté cet épisode auquel il fut personnellement mêlé :

 

Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis (Jean 20, 16-18)

 

Pierre et Jean courent au tombeau ; l’état des lieux et surtout celui des linges, leur prouve qu’il n’y a pas eu profanation mais action miraculeuse de Dieu. Dans son évangile, Jean affirme sa foi : « Il vit et il crut. » Cependant les deux disciples s’en retournent... Marie-Madeleine reste là ; le Christ se manifeste à elle :

 

Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est-à-dire, Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses (Jean 20, 16-18)

 

Cette scène évangélique montre Marie si grande dans sa fidélité, animée d’un tel amour, favorisée d’une telle confiance et chargée d’une telle mission, qu’un des plus anciens, parmi les penseurs chrétiens, n’hésitait pas à voir en elle la figure même de l’Église.

 

Il n’est pas étonnant, en face de cela, qu’on ait attribué à cette femme des épisodes de l’Évangile où elle n’est pas nommée explicitement. On reconnut ainsi en elle « la pécheresse » dont saint Luc, par délicatesse peut-être, tait le nom (quelle qu’elle soit, elle vivait peut-être encore au moment où il écrivait) :

 

Un Pharisien invita Jésus à sa table ; il entra chez le Pharisien et prit place. Survint une femme, une pécheresse de la ville. Ayant appris qu’il était à table chez le Pharisien, elle avait apporté un vase de parfum. Se plaçant alors en arrière, tout en pleurs, à ses pieds, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes ; puis, elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrant de baisers, les oignant de parfum (Luc 7, 36-38)

 

Le Pharisien est scandalisé de voir Jésus se laisser approcher par une pécheresse...

 

Mais lui dit à la femme : Tes péchés te sont remis... Ta foi t’a sauvée ; va en paix (Luc 7, 48-50)

 

Certains aussi ont cru reconnaître la Magdaléenne dans Marie, sœur de Lazare : toutes deux portent le même nom et quelques raisons peuvent les faire identifier ; la sœur de Lazare se tenait assise aux pieds du Christ, écoutant sa parole ; elle obtint la résurrection de son frère Lazare, mort depuis quatre jours ; elle oignit de parfum le Christ, à la veille de sa Passion. Ces identifications, affirmées par les uns, niées par les autres, ont d’ailleurs peu d’importance ; l’enseignement de l’Évangile, qu’il passe à travers une ou plusieurs femmes, est identique : il nous dit l’amour du Christ qui appelle notre fidélité et veut notre collaboration, sa miséricorde pour ceux qui sont dans le besoin et la gloire éclatante de sa résurrection.

 

Reconnaissons-le : même si certains traits sont retirés à sainte Marie-Madeleine, il lui reste assez de gloire pour être vraiment la première des chrétiennes, après la Mère de Jésus ; elle est un des grands témoins de sa mort et de sa résurrection parce qu’elle en a vécu le mystère. Le calendrier byzantin note simplement, le 22 juillet : Mémoire de la sainte égale aux apôtres : Marie-Madeleine.

 

L'Eglise de Contes est dédiée à Sainte Marie Madeleine, nous célèbrerons cette fête le dimanche 25 juillet à 10h30 à Contes

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