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Secrétariat paroissial
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Le Curé

Abbé Ildephonse NIYONGABO

 

 

 

Prêtre auxiliaire

Abbé Eric REBUFFEL

Photos


Fin d'année 2014


Installation du père Adam
Septembre 2014

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Pélerinage à Notre Dame d'Utelle
Septembre 2014



Soirée Louange 14 déc 2015
La Trinité


Kermesse 2015


Première Communion 2015

 

28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 09:11

Jésus peut-il sauver un couple en difficulté ? Quel est le secret d'un couple durable ? Alex et Maud Lauriot-Prévost exercent depuis 1987 un ministère d'évangélisation et de formation auprès des couples et des jeunes, sur les différents thèmes liés à la sexualité, au mariage et à l'amour. Dans cette vidéo, ils témoignent avec tendresse et dynamisme  d’un amour conjugal qui va toujours croissant, car nourri par le don de Dieu.

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 13:07
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 10:28

images--2-.jpgIl n'est pas facile de discerner seul sa vocation, même si cet appel est une voix intérieure forte... La 51e Journée Mondiale de prière pour les vocations se déroulera le 11 mai 2014.

Etre à l'écoute

Parler de vocation, c’est souvent se représenter une voix de l’extérieur (Dieu) qui nous appelle à une conversion et nous invite à nous mettre au service de Dieu et de l’Eglise. Selon le frère Jean-Claude Lavigne, dominicain, "la vocation apparaît plutôt comme un appel intérieur à aller vers soi-même comme il est écrit dans le livre du Cantique des cantiques (2,10), à rejoindre notre vérité profonde là où Dieu attend et où nous conduit un faisceau de sentiers ouverts par la vie, la famille, l’éducation, les expériences…".

Il n’est pas facile, sous la pression des multiples sollicitations de la vie ordinaire, de repérer ce qui constitue ce socle sur lequel bâtir une vie, d’autant plus que celui-ci est souvent entrelacé de nombreuses dimensions ambigües. Il y a là un vrai travail spirituel qui requiert bien souvent l’aide de quelqu’un qui permet de ne pas rester à la superficie de nos vies et de poser des actes volontaristes qui se révéleront avec le temps comme des illusions ou des contradictions profondes avec ce qu’est chacun (par exemple sur le plan de la sexualité).

En parler avec d'autres

Plusieurs communautés religieuses proposent à des jeunes de discerner leurs vocations et de réfléchir concrètement à la vie religieuse et presbytérale.

En France, la congrégation catholique des religieux de l'Assomption propose depuis longtemps déjà divers types de logement aux étudiants et jeunes professionnels (hommes essentiellement), intéressés par un habitat un peu différent:

ce sont les foyers, où la personne qui se sent appelée peut vivre avec d'autres jeunes dans un environnement que propice pour y grandir comme homme et comme croyant, 

ce sont les communautés d'accueil et de discernement où les Assomptionnistes proposent à ceux qui s'interrogent la possibilité de vivre un an en communauté pour prendre le temps de réfléchir à un projet de vie et cheminer dans la foi;

si tu cherches ta place dans l'Église catholique (prêtre diocésain, vie religieuse, mariage...) nous t'invitons à vivre avec nous pour partager notre prière, nos week-ends de réflexion, et l'animation de notre communauté, tout en poursuivant tes études ou ton travail.

http://www.croire.com/Definitions/Mots-de-la-foi/Religieux/Discerner-seul-sa-vocation

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 08:36

Pour la 51ème Journée mondiale de prière pour les vocations, le père Didier Noblot, directeur adjoint du Service National pour les Jeunes et pour les Vocations (SNEJV), vous adresse un message et partage le chemin de sa vocation.

Quand je pense à ma propre vocation, je me souviens très précisément, de mon chef d’établissement du lycée, un religieux. Après un échange autour de mon engagement comme tuteur des élèves de 6ème et comme membre du conseil d’administration du lycée, et il me lance « Tu sais, Didier, le Christ compte sur toi. »

Cette expression, chaque baptisé peut l’entendre. Pour moi elle commençait son chemin !

Je comprends depuis des années que l’appel de Dieu passe par la parole d’autres, ou par des événements ou au cœur d’engagements de service. Le pape François rappelait récemment dans l’exhortation La joie de l’Evangile « Là où il y a vie, ferveur, envie de porter le Christ aux autres, surgissent des vocations authentiques. » Evangelii gaudium n°107

J’ai eu la chance dès l’âge de 11 ans de participer à un groupe de prière, j’y ai vécu la joie de prière communautaire et une expérience profonde du Christ.

Prier pour les vocations, c’est prier Dieu et pour moi, cela a été de réentendre« Ce que vous avez fait au plus petits d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait », ou encore « Viens et suis moi ». La prière engage celui qui prie, d’une certaine façon, elle le rend responsable de répondre à sa propre prière.

Aujourd’hui, chacun peut envisager sa vie comme vocation. C’est-à-dire la percevoir comme une réponse d’amour à l’amour premier de Dieu. Prier pour les vocations, c’est promouvoir la vie comme vocation. Une fois que le baptisé l’a compris, il s’agit de savoir comment !

Au cœur de mon histoire personnelle, la petite phrase « Tu sais, Didier, le Christ compte sur toi », je l’ai finalement et personnellement entendue comme : ne penses-tu pas être prêtre ?

A l’approche de la Journée mondiale de prière pour les vocations, le 11 mai prochain, l’Eglise se mobilise pour les vocations de consacrés, de frères, de religieux, religieuses, de prêtres.

Pour moi, hier comme aujourd’hui, « Répondre à ma vocation, c’est décider d’être heureux ! »

Père Didier Noblot, directeur adjoint du Service National pour l’Evangélisation des Jeunes et pour les Vocations (SNEJV).

http://blog.jeunes-cathos.fr/2014/04/et-si-on-decidait-detre-heureux-le-christ-compte-sur-toi/

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 11:33

Les diocèses de la province de Lyon se rendront en pèlerinage à Ars le 8 mai prochain. Le but de leur démarche ? Prier pour que naissent des vocations sacerdotales dans le cœur de jeunes hommes et sensibiliser parents et enfants à cette question. Pour inviter largement à cette initiative, un teaser vidéo pensé sous le mode humoristique a été réalisé.

http://www.famillechretienne.fr/agir/pelerinages/eh-beau-gosse-!-t-as-pense-au-sacerdoce-135650

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 19:12

fraternites-monastiques-de-jerusalem-500x281.jpgLa fête de la Présentation du Seigneur (fête de la Vie Consacrée) le 2 février, est aussi appelée dans l’Orient chrétien la « fête de la Rencontre ». Dieu n’a qu’une soif, celle de nous rencontrer vraiment, comme nous sommes, au plus profond de nous-mêmes, là, aujourd’hui. Chaque rencontre porte en elle un appel, un engagement choisi et une mission. Pour sœur Marlene, cette rencontre a donné lieu à son engagement dans les Fraternités Monastiques de Jérusalem, le jour de la Pentecôte 2013.

 « Je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. » (Osée 2, 16)

C’est ainsi qu’exprime le prophète Osée le désir infini de Dieu d’attirer vers Lui son épouse infidèle, son peuple, qui depuis toujours lui appartient. Et c’est parce qu’Il le veut, Lui. Parce qu’Il me veut.

 C’est à travers ces paroles, d’une infinie tendresse, que le Seigneur m’a appelée, un jour. Pourquoi moi ? Jésus « appelle à lui ceux qu’il voulait », nous dit l’Evangile. Dieu me veut – cela ne me suffirait-il pas ? Et alors – pourquoi ? Pour faire quoi ? Pour aller où ? Jamais je n’avais songé à quitter ce monde, comme on dit. A ce monde beau, bigarré que j’aime tant, je voulais me donner tout entier, c’est vrai, le goûter et le savourer jusqu’au cœur, avec tout ce qu’il nous offre de beau et de vrai, mais aussi avec ses fragilités et ses failles.

 « Je ne demande pas que tu les retires du monde », prie Jésus dans sa prière ultime le Père. Non, Dieu ne veut pas nous retirer du monde. N’ayons pas peur : Il ne nous prend rien, mais nous donne tout !

Un choix

« Veux-tu être avec moi, tout à moi ? »

Cet appel a retenti longtemps en mon cœur.  Sept ans ont passé avant que j’aie osé choisir, prendre une décision, dire oui. Un oui à quoi ? Personnellement j’ai dit oui pour essayer de cheminer avec le Seigneur, souvent derrière Lui, en traînant, parfois à côté de Lui, parfois sur Ses épaules, épuisée.

D’ailleurs, Jésus appelle bien quelque uns de ses disciples pour « être avec lui », marcher avec lui, suivre l’Agneau, partout où Il va. On ne s’installe jamais avec Jésus ! On est éternellement nomade, un être de désert, en creusant et partageant des sources d’eau vive : Sa Parole.

 Demander à être reçu pour la profession monastique, tout comme oser se marier et se promettre la fidélité « pour toujours », c’est un choix. Un choix libre, réfléchi et discerné. Et en même temps c’est un choix complètement fou, risqué, surnaturel. On perçoit bien, que ni dans l’un ni dans l’autre cas, la fidélité et la force pour tenir notre promesse ne viennent de nous-mêmes. Et c’est très libérateur. Car il y a Dieu qui s’engage avec et avant nous.

Une fécondité

« Va, je suis avec toi ! »

Et maintenant ? Comment ma vie a été changée par le fait d’avoir été reçue pour la profession monastique ? Oui, il s’agit bien d’un accueil, d’une réception, d’une grâce reçue. D’abord, parce qu’une profession ne représente ni un sacrement supplémentaire au baptême, ni une vocation « spécifique », qui suggérerait une valeur ou une fonction plus importante, spéciale.

Enfin, quelque chose à recevoir, parce qu’il y a la communauté qui s’exprime par un vote, ce n’est pas moi qui choisis toute seule de mon sort. Ceci m’invite à la confiance, à un abandon, à l’action de grâce. Alors, ma vie a-t-elle changée ? Il n’y a peut-être pas de changement extérieur qui soit tangible, contrairement à la célébration d’une vêture par exemple. Probablement on ne vit pas non plus une expérience d’extase mystique (que ceux et celles qui l’ont expérimentée me pardonnent !).

 Qu’y a-t-il alors de remarquable ? De différent ? L’extraordinaire d’une vie toute ordinaire, donnée, concrète et incarnée, à l’image du grain de blé enfoui en terre (Jean 12, 24), qui meurt, et qui pourtant, donnera un jour du fruit, non pas pour lui-même, mais pour nourrir les autres. C’est l’image de cette fécondité cachée liée à une liberté nouvelle et ouverte, que j’ai reçue dans les semaines et mois qui ont suivi ma profession perpétuelle.

 Je suis et je demeure donnée non pas pour moi-même, comme une sorte d’autosatisfaction, mais pour « les autres », pour tous les hommes, mes frères et sœurs en humanité, pour l’Église. Enfouie en terre comme un grain, envoyée et aussi broyée, je suis heureuse de pouvoir se laisser déployer la grâce baptismale jusqu’au bout, dans l’extraordinaire de ma vie ordinaire. Cette joie, fruit de la résurrection du Christ et de l’Esprit Saint donné à l’Église et au monde, personne ne peut me l’enlever. Et toi, qu’attends-tu ? Tu sais bien que « rien n’est impossible à Dieu » ?

Marlene Scheuerer est  moniale aux Fraternités Monastiques de Jérusalem

http://blog.jeunes-cathos.fr/2014/01/lappel-pourquoi-moi/

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 16:46

soeurs.gifVous êtes à l'âge de la générosité... Ayez le courage de vivre l'Évangile et l'audace de le proclamer... L'Église vous fait confiance, je tiens à vous le dire !

Benoît XVI, Veillée de prière avec les jeunes, Paris, 12 septembre 2008

Il y a une et plusieurs vocations

Une seule : Par l'unique baptême, tous les chrétiens sont appelés à suivre le chemin de Jésus Christ. Cette Bonne Nouvelle est destinée à tous.

Plusieurs : L'Évangile est vécu de bien des manières selon les situations et les personnes. Il y a Marie et Joseph, Pierre et Paul, la Samaritaine et Zachée... Il y a les mains des serviteurs, la parole et le geste du témoin, le silence et le travail du contemplatif... qu'ils soient mariés ou célibataires, diacres, prêtres, religieux, vivant seuls ou en communauté.

Comment Dieu suscite-t-il le désir de lui donner sa vie ?

Dans la liberté : Les Évangiles montrent Jésus guérir, enseigner en parabole et inviter quelques-uns à le suivre plus particulièrement : « Viens suis-moi », « si tu veux », « celui qui voudra », « quiconque voudra être mon disciple »...

Cet appel, parfois bouleversant, laisse cependant à chacun la liberté de répondre dans un don de soi qui l'engage tout entier.

Par des témoins : Cet appel de Dieu passe par des personnes, des paroisses, des communautés, des ordres religieux, présences visibles et tangibles de l'Église.

La spécificité de la vie religieuse

Un grand désir : Être saisi par Dieu peut conduire à tout quitter pour suivre Jésus. Mais répondre ainsi à l'appel de Dieu n'est pas un « sacrifice » qui nous détruit. La vocation à la vie religieuse est un appel à être, à être davantage ce que nous sommes profondément. Des êtres crées pour « louer, respecter et servir Dieu notre Seigneur. » (Exercices Spirituels)

En rupture avec ce monde : La vie religieuse est un don de soi radical. Cette ouverture à Dieu et au monde se traduit par des vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, dans une vie et des actes qui témoignent de la folie de Dieu et non de la sagesse de ce monde.  

Les signes de l'appel de Dieu

La paix intérieure : Cette paix reçue est le premier signe à prendre en compte. D'ailleurs la première parole de Jésus après la résurrection est « La paix soit avec vous ».

Une joie profonde : Cette allégresse est celle qu'éprouvaient les disciples d'Emmaüs en remontant vers Jérusalem, pour annoncer à leurs compagnons qu'ils avaient vu le Seigneur ressuscité.

Un amour des pauvres : Celui que Dieu appelle à son service éprouve de la compassion envers ceux qui souffrent, les pauvres, les étrangers ceux qui ne connaissent pas le Seigneur Jésus.

Un zèle apostolique : L'élan reçu de Dieu pousse à vivre la rencontre avec les autres et à s'engager au service de la mission du Christ. Comme Marie-Madeleine que Jésus ressuscité a envoyée vers les apôtres : « Va vers mes frères... »

Pour y voir plus clair

Me demander : « Quel feu sacré brûle en moi ? Au fond, qu'est-ce que j'ai envie de vivre ? La manière avec laquelle je cherche à suivre le Christ aujourd'hui, est-elle pour moi un chemin de vie ? Est-ce que je désire Le suivre davantage ? »

Être accompagné : S'ouvrir à une personne en qui j'ai confiance et qui a suffisamment de liberté à mon égard pour m'aider à avancer tout en respectant mon chemin. Il peut être trop tôt pour décider, mais il n'est pas trop tôt pour en parler à quelqu'un.

Rencontrer : Aller séjourner dans des communautés religieuses pour mieux les connaître de l'intérieur, me rendre compte par moi-même.

Vivre une retraite : Si la Parole du Seigneur réjouit profondément mon cœur, ce sera pour moi une confirmation importante. La retraite va aussi clarifier mes intentions. Une retraite de choix de vie selon les Exercices Spirituels de saint Ignace de Loyola peut m'aider à choisir selon le cœur de Dieu.

http://www.jeunes-cathos.fr

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 14:19

messe-copie-1.jpgLa réponse du P. Jean-Luc Ragonneau, jésuite, à la question d'une internaute de Croire. Il explique notamment ce que peuvent bien faire les prêtres quand ils ne sont pas dans les églises.

Il y a une boutade qui exaspère souvent les prêtres: "Vous, vos journées de travail, c’est le week-end". Ce n’est pas un trait de méchanceté, mais la manifestation d’une ignorance: que peuvent bien faire les prêtres quand ils ne sont pas dans les églises à présider les sacrements? Ces zones d’obscurité s’éclairent légèrement lorsque nous avons un besoin précis, quand nous demandons le baptême pour un enfant, par exemple. Alors, nous sommes invités à une réunion avec d’autres parents, à rencontrer le prêtre pour préparer la célébration…

En fait, quand nous nous interrogeons sur le ministère des prêtres, nous pensons d’abord aux tâches concrètes qu’ils peuvent assumer. Or celles-ci dépendent du projet pastoral diocésain ou local, des lieux, des circonstances… Et certains prêtres ne sont pas en paroisse. Si nous voulons approcher le sens profond de la fonction du prêtre, nous devons nous interroger autrement.

Il montre le Christ

Comme l’écrit le concile Vatican II: "Tous les prêtres, tant diocésains que religieux, participent avec l’évêque à l’unique sacerdoce du Christ et l’exercent avec lui; aussi sont-ils établis les coopérateurs avisés de l’ordre épiscopal" (Christus Dominus, n. 28). La source du ministère presbytéral est cette relation, approfondie au fil des ans, avec le Christ. Le prêtre, dans la communauté qui lui est confiée, a la charge de rendre le Christ présent et de vivre son sacerdoce. Jésus a résumé tous les multiples aspects de son sacerdoce dans cette unique phrase: "Le Fils de l’homme lui-même n’est pas venu pour être servi mais pour servir" (Marc 10, 45)… "Son sacerdoce n’est pas domination, mais service" (Benoît XVI, homélie du 12 septembre 2009).

Le prêtre doit être, comme lui, serviteur, c’est-à-dire vivre dans la proximité du Père et dans la proximité des frères. "La vie même du Christ doit imprégner le prêtre afin qu’il devienne entièrement un avec lui, que le Christ vive en lui et donne à sa vie sa forme et son contenu", poursuit le pape. Or, que nous disent les évangiles? Au fil des pages, Jésus rassemble les foules et leur fait découvrir les Écritures, "en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes" (Marc 1, 22). Sa parole est riche de ce partage intime qu’il entretient avec le Père dans la prière, et elle est féconde.

Le Christ libère des puissances qui emprisonnent et des savoirs aliénants où les lois humaines ont pris le pas sur la révélation divine. Il nourrit aussi les foules affamées de pain et de parole. Il guérit les malades et les possédés qui viennent à lui, leur faisant percevoir quel homme son Père désire. Rencontrant des bannis de la société, il leur manifeste la miséricorde divine où ils peuvent lire leur dignité d’hommes ou de femmes, tout comme leur appartenance au peuple élu.

Il accueille chacun au point où il en est, que ce soit le notable qui le reconnaît comme un maître ou la femme dont la conduite est jugée répréhensible. Cette conformation au Christ, le prêtre la vit en participant au ministère de l’évêque, que Vatican II présente autour de trois fonctions: enseigner, sanctifier, conduire. Cette triple fonction, les prêtres l’exercent chacun avec ses talents et ses dons particuliers, à travers une multitude de tâches, qui font d’eux des hommes de la Parole, des hommes des sacrements, des hommes de l’unité et de la mission.

La Parole, les sacrements, la mission

Hommes de la Parole, ils sont chargés de faire connaître à tous la "vérité de l’Évangile" (Galates 2, 5), à travers la catéchèse et la prédication, mais aussi à travers des entretiens et l’étude des problèmes de ce temps: "S’ils veulent vraiment atteindre l’esprit des auditeurs, ils ne doivent pas se contenter d’exposer la parole de Dieu de façon générale et abstraite, mais ils doivent appliquer la vérité permanente de l’Évangile aux circonstances concrètes de la vie" (Presbyterorum ordinis, n. 4). Hommes des sacrements, ils sont envoyés dans les communautés pour être "ministres de celui qui, par son Esprit, exerce sans cesse pour nous, dans la liturgie, sa fonction sacerdotale" (n. 5).

Si tout leur temps ne doit pas être absorbé par l’action cultuelle, il n’empêche qu’ils doivent y être présents. Par le baptême, l’eucharistie, la réconciliation, le mariage ou l’onction des malades, ils permettent à la communauté d’entrer en communion avec le Christ. Ils sont enfin hommes de l’unité et de la mission, en présidant la communauté. Ils doivent avoir à cœur de construire celle-ci de sorte que chacun s’y sente accueilli et puisse grandir en liberté et en responsabilité, mais aussi pour que la communauté participe à l’édification de la société, en particulier en développant les services de charité et de solidarité pour que le Christ soit honoré en tous.

Les prêtres ne peuvent assumer ces fonctions que dans et avec une communauté. S’impose pour eux d’être à son écoute, de travailler et de réfléchir avec elle. La communauté de son côté doit soutenir ce qui est entrepris et proposer ce qui pourrait l’être. "Au milieu de tous les baptisés, les prêtres sont des frères parmi leurs frères, membres de l’unique Corps du Christ dont la construction a été confiée à tous." (Presbyterorum ordinis, n. 9).

P. Jean-Luc Ragonneau, jésuite

www.croire.com

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 16:13

eveque.jpgCette catéchèse de Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc, a été donnée le jeudi 25 juillet 2013, lors des JMJ de Rio de Janeiro 2013.

« Etre des disciples du Christ » … voilà le thème de la catéchèse de ce jour. J’aime assez bien ce pluriel qui correspond assez bien à la manière dont le Seigneur appelle : rarement une personne isolée, mais par deux, par quatre, par douze, par 72. Je trouve assez juste également que l’on parle des évêques qui sont ensemble successeurs des apôtres et non pas l’un à côté de l’autres, ensemble uni au pape François, évêque de Rome et successeur de Pierre.

Tout cela pour dire que nous aurons continuellement à l’esprit le mystère de l’Eglise. C’est en elle, le peuple de Dieu que nous sommes appelés comme disciples, en elle, le corps du Christ, que nous sommes sanctifiés, en elle, le Temple de l’Esprit, que nous sommes envoyés.

Devenez mes disciples !

Le deuxième paragraphe du Message de Benoît XVI pour les JMJ fait entendre l’appel.

« Etre missionnaire suppose d’abord d’être soi-même disciple du Christ, écouter sans cesse l’appel à le suivre, l’appel à le regarder, lui : « Devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29). Un disciple, c’est donc celui qui se met à l’écoute de la Parole de Jésus (cf. Lc 10,39), le reconnaissant ainsi comme le Bon Maître qui vous a aimés jusqu’au don de sa vie. Il s’agit donc, pour chacun de nous, de se laisser façonner chaque jour par la Parole de Dieu : elle fera donc de vous des amis de Jésus, capables d’introduire d’autres jeunes dans cette amitié avec lui. »

Le christianisme n’est pas une philosophie, une spiritualité ou une morale, c’est un style de vie qui part de la relation au Christ. La foi nait de notre rencontre avec le Christ. C’est ce qu’avait rappelé Benoît XVI, en introduisant l’année de la foi : « La foi, c’est décider d’être avec le Seigneur pour vivre avec lui. » Benoît XVI « Porta Fidei » Lettre apostolique du 11 octobre 2012

La toute récente encyclique « Lumen Fidei » insiste sur le caractère originaire et fondateur de cette rencontre avec Dieu : « La foi naît de la rencontre avec le Dieu vivant, qui nous appelle et nous révèle son amour, un amour qui nous précède et sur lequel nous pouvons nous appuyer pour être solides et construire notre vie. » Pape François « Encyclique Lumen Fidei » N° 4

Le concile Vatican II parlait de conversation, d’un entretien de Dieu avec les hommes qu’il aime : « Dieu invisible (cf. Col 1, 15 ; 1 Tm 1, 17) s’adresse aux hommes en son surabondant amour comme à des amis (cf. Ex 33, 11 ; Jn 15, 14-15), il s’entretient avec eux (cf. Ba 3, 28) pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. » Concile Vatican II Constitution « Dei Verbum » §2

Pour préparer les JMJ, nous étions invités à faire mémoire des dons reçus de Dieu pour les transmettre à notre tour.

1- Quand Jésus rencontre des personnes …

En ouvrant plus personnellement l’Evangile, j’ai été impressionné par plusieurs rencontres de Jésus. Je me rappelle encore le mot que m’avait dit un prêtre, que j’allais voir de temps en temps : « chaque fois que tu liras une page, tu essaieras aussi d’écouter et il y aura une parole pour toi, comme une lumière pour ton chemin ».

En fait il me parlait déjà un peu comme le croyant dans les psaumes : « Envoie ta lumière et ta vérité, qu’elles guident mes pas et me conduisent jusqu’à ta montagne sainte, jusqu’en ta demeure … » (Ps 42,3)

Oui, celui qui écoute la Parole est invité en la demeure de Dieu, il accueille la présence de Jésus qui le rejoint et qui lui explique l’Ecriture, il regarde les choses et les personnes du point de vue de Jésus, il se laisse transformer, petit à petit, par l’amour de Jésus.

Alors, je vous livre quatre rencontres qui font partie de ma « petite collection ».

1) Quand Jésus appelle …

Marc 1, 16-20 … Jésus appelle à deux reprises. Simon et André d’abord, qui étaient en train de jeter le filet dans la mer. C’est vraiment pendant l’action ; je les imagine très occupés. C’est à tout moment que le Seigneur peut nous rejoindre. « Venez à ma suite, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. » Laissant aussitôt leurs filets, ils le suivirent.
Pour la deuxième rencontre … on dit que Jésus « s’avance un peu ». Jacques et Jean avaient tout juste fini de pêcher et ils étaient dans leur barque en train d’arranger leurs filets. « Aussitôt, il les appela. Et laissant dans la barque leur père Zébédée avec les ouvriers, ils partirent à sa suite.

La suite de Jésus, suivre Jésus, le regarder, l’écouter, vivre en sa présence … tout est déjà dit. Mais il faudra du temps et un long chemin pour qu’ils comprennent et pour qu’ils le suivent jusqu’au bout.

2) Quand Jésus prend soin de ceux qu’il a appelés …

Mc 6,31 … « Vous autres, venez à l’écart et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup de monde qui venaient et repartaient et eux n’avaient pas même le temps de manger ».

Ca, c’écrit pour tous ceux qui sont un peu « Saint-Bernard » … vous savez, comme ce bon gros chien, avec un petit tonneau de gnôle autour du cou … ceux qui passent leur temps à redonner courage aux autres, à mettre de l’ambiance, à n’oublier personne. Même ici, à Rio pendant les JMJ, je vous assure qu’il vous le suggère : venez à l’écart et reposez-vous un peu

3) Quand Jésus dialogue pour appeler …

Lc 18,41 … Très beau récit de la rencontre de Jésus avec un aveugle à Jéricho. Pour Marc, il s’appelle Bartimée. Ici, en Saint Luc, pas de nom. Mais on trouve cette magnifique demande de Jésus, quand l’aveugle a pu enfin s’approcher : « que veux-tu que je fasse pour toi ? » C’est vraiment étonnant ; il devrait tout de même bien savoir, Jésus, ce dont cet homme a besoin. Mais il lui donne la parole, il le regarde comme une personne habitée par un grand désir. Pensez à tous les psaumes du désir, comme le psaume 62 : « Dieu, mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi. Après toi languit ma chair, comme une terre aride, altérée, sans eau. »

Ou encore le grand Saint Augustin, dans ses confessions : « Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos jusqu’à ce qu’il repose en toi. »

Il est bon d’entendre les questions de Jésus ou bien ses demandes : aux premiers disciples, en St Jean, « qui cherchez-vous », à la samaritaine au bord du puits de Jacob « donne-moi à boire ». Pour être des disciples, acceptons d’entrer dans ce dialogue avec Jésus. Présentons-nous à lui avec ce que nous sommes ; demandons-lui de nous guider vers la vérité ; il nous conduira plus loin.

4) Quand Jésus appelle, même dans la blessure …

Je pense bien sûr à la femme à qui tout le monde allait jeter la pierre : « va et désormais ne pèche plus ». (Jn 8, 1-11)

Mais pensons aussi à Thomas … c’est le regard porté sur la blessure de Jésus qui devient source d’une transformation profonde : « mon Seigneur et mon Dieu ! »
Il y a Pierre … la triple question de Jésus (Jn 21, 15-19) « m’aimes-tu » vient fonder l’amour et la fidélité de Pierre, là où il a renié.

Il y a aussi la conversion de Saul avec cet appel lancé au cœur même du drame et de la division intérieure du futur apôtre (Actes 9) : « Saul, pourquoi me persécutes-tu ? »
Autrement dit : n’attendons pas d’être des « gens bien » pour entendre l’appel de Jésus. C’est un grand malentendu qui touche parfois des jeunes ; comme ils ne sont pas toujours dans les clous, parce que leur vie est un peu en désordre ils pensent que la vie chrétienne n’est pas pour eux. C’est peut-être parce que ceux qui suivent Jésus ne redisent pas assez qu’ils sont aussi des pécheurs pardonnés, des perdus retrouvés et des malades guéris. C’est justement pour ce moment-là que Jésus est venu, pour toi, parce qu’il t’envisage bien au-delà de ce que tu as pu être un moment, parce que Dieu est plus grand que ton propre cœur qui t’a jugé.

Il me semble que nous pouvons mieux comprendre cela quand nous pratiquons le sacrement de la réconciliation, quand nous faisons ainsi l’expérience de l’amour inconditionnel du Père, manifesté en Jésus et donné dans l’Esprit. Si nous nous conduisons comme des parfaits (que nous ne sommes évidemment pas), si nous manquons d’humilité, comment ceux qui sont à côté ou un peu plus loin pourraient-ils comprendre que le Seigneur les aime et les attend ?

2- Quelques attitudes des disciples.

L’écoute

La question est ici celle du temps que je prends pour écouter la Parole de Dieu, pour relire l’action de l’Esprit dans ma vie, pour entendre les appels de Dieu. C’est la question de la formation à laquelle je consens pour cette part si importante de mon existence. Parfois nous conduisons un bateau en oubliant d’envoyer la grand’voile ou bien nous disposons de l’ordinateur mais sans jamais le brancher !

Cette écoute est écoute de l’Esprit dans l’Eglise. Il est important de comprendre que si tous sont appelés à quelque chose, tous ne sont pas appelés à la même chose. Il faudrait relire tous les passages où Saint Paul nous parle des charismes, notamment 1 Cor 12.

La joie …

Il me semble que c’est le grand signe par lequel des disciples de Jésus peuvent être identifiés. Pas n’importe quelle joie, mais celle qui est portée dans l’amour et la vérité.

Au jour de mon ordination diaconale en 1976 ( !), il y a avait cette parole de Jésus, en Saint Jean (Jn 15,11) : « je vous ai dit tout cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite ».

Rappelez-vous ce que le pape François vient de dire aux prêtres et aux religieuses, aux séminaristes et aux novices : ne soyez pas des vieux garçons, soyez pères, ne soyez pas des vieilles filles, soyez des mères … ne soyez pas comme des piments vinaigrés ! »

Cette joie vient de cette conviction que l’Evangile est bon pour le monde et pour nous, que la vie qui nous est ouverte par la fréquentation de Jésus fait grandir en nous la liberté. Elle nait aussi de l’expérience de l’échange : il y a beaucoup de joie à donner mais aussi à recevoir.

La prière de louange nous remet dans cette joie des disciples. Je pense aussi à la prière du matin, les Laudes, qui nous remet toujours dans l’action de grâce à Dieu créateur et Sauveur : « Un jour nouveau commence, un jour reçu de toi, Père ; nous l’avons remis d’avance en tes mains, tel qu’il sera … » (Hymne de la liturgie des heures)

La grâce de la conversion …

Comment prendre un bon chemin, comment orienter ma vie ? Comment laisser le Seigneur me retourner, me bousculer, par son amour ?

Psaume 24, 4-6 : « Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve … Rappelle-toi, Seigneur ta tendresse, ton amour qui est de toujours. »

Etre des disciples de Jésus, cela passe par les gestes, par l’action, par la transformation de nos comportements, la chasse à toutes nos idoles (ce qui a tendance à s’installer dans nos vies au point de prendre la place de Dieu et de nous détourner des autres). C’est chacun qui sait, mais il faut s’interroger : qu’est-ce que je dois changer ? ou plutôt, toi Seigneur, qu’est-ce que tu en dis ?

Ma relation aux autres, le couple et la famille, mes affections et ma manière de vivre l’amitié et l’amour, mon engagement dans mes études et mon travail, la gestion de mes biens. Oui, il faut inventer la vie qui va avec la vie, les gestes qui sont à la mesure de notre dignité d’enfants de Dieu et de membres du corps du Christ.

Cette transformation demande des choix, des renoncements, et comme une offrande de nous-mêmes à la suite du Christ. Lc 9, 23 : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-même et prenne sa croix, et qu’il me suive. »

La question centrale est : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »

La confiance …

La confiance nous est donnée au fur et à mesure que nous nous engageons à suivre Jésus, parce que nous comprenons qu’il ne pourra pas nous décevoir. Quand Dieu a donné, il donne encore et encore. Mais il ne donne pas tout d’un coup, ce serait trop lourd à porter. Il donne jour après jour, comme la manne au désert, comme l’Eucharistie qui nourrit notre foi, qui fait grandir notre espérance et qui nous donne la force d’aimer. »

Notre confiance grandit dans cette fréquentation de Jésus, dans sa Parole et dans la célébration des sacrements. Un évêque m’a dit un jour et je l’ai retenu : Dieu demande, c’est vrai ; mais Dieu donne toujours ce qu’il demande.

Ma confiance, c’est qu’avec lui la vie est devant. Un peu comme pour cette dame de plus de 90 ans à qui l’on demandait : mais tout le monde vient vers vous, pourquoi êtes-vous toujours joyeuse ? …elle répondit : « mais, j’ai tellement eu de joies dans ma vie et je crois que je ne suis qu’au début ; l’essentiel va venir encore, la vie est devant ! »

3- Il y a plusieurs manières d’être disciples

A plusieurs reprises, le pape François, dans son homélie du jour des Rameaux, a appelé les jeunes à « voir grand », à ne pas faire voler l’espérance. On peut penser là à la manière dont chacun peut répondre à l’appel de Dieu, dans le mariage, dans une vie donnée comme célibataire, dans une vie consacrée ou comme prêtre. En fait, nous avons le choix, et ça c’est une bonne nouvelle !

L’actualité concernant le mariage a été vive en France. Pour ceux qui sont appelés à la vocation du mariage, c’est un appel à vivre à fond la beauté du mariage chrétien, en accueillant le don de Dieu, en acceptant de repartir dans l’espérance après les épreuves, en cherchant à construire dans la durée.

En terminant, je veux vous dire simplement ma joie d’être prêtre, puis évêque depuis trois ans. Le chemin que j’ai pris librement pour aimer le Christ et servir mes frères et sœurs dans l’Eglise m’a été largement révélé par tous ceux que le Seigneur a mis sur ma route. Parce que mes parents avaient une grande estime pour les prêtres et n’en disaient jamais de mal, je me suis dit que c’était un métier bien respectable !
Parce que des prêtres ont été là au bon moment pour me faire connaître le Christ et son Evangile, je me suis dit qu’il était vital qu’il y ait des prêtres.

Parce qu’un jour la question s’est installée en moi : « pourquoi pas toi ? » … elle s’est installée sans m’inquiéter, de façon sereine, je me suis dis que c’était une façon d’être heureux (ce que je désirais vraiment !)

Parce qu’un ami m’a dit un jour : « tu n’as jamais pensé à être prêtre ? Tu ferais ça bien ! », je me suis dit que cela ne semblait pas être idiot ou impossible. Parce que le Seigneur m’a sûrement donné ce dont j’avais besoin pour lui dire « me voici », je lui ai dit un jour : « me voici ».

« Dieu donne toujours ce qu’il demande ». Je mets entre guillemets car c’est une belle conviction que j’ai entendue un jour dans la bouche de mon évêque de Nantes, mon frère, Mgr Jean-Paul JAMES.

Que Dieu vous bénisse et qu’il vous donne de répondre joyeusement à l’appel qu’il vous adresse.

Denis MOUTEL, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 14:46

On ne devient pas prêtre comme on choisit un métier. C'est Dieu qui appelle. Cet appel peut être perçu soudainement ou bien mûrir discrètement pendant de longues années, à travers des rencontres et des expériences fortes. Pour devenir prêtre, il faut apprendre à discerner son appel, se former et vivre en communauté avec d'autres séminaristes pendant au moins six années. Une fois reconnu comme authentique, l'appel, la vocation du futur prêtre est confirmée par l'Église. Où qu'ils soit, par leurs gestes et leurs paroles, les prêtres ont vocation de témoigner de l'amour de Dieu, auprès des personnes qu'ils rencontrent et dont ils ont la charge. Leur célibat est consenti comme signe du Royaume à venir.

« L’histoire de toute vocation sacerdotale comme de toute vocation chrétienne est l’histoire d’un ineffable dialogue entre Dieu et l’homme, entre l’amour de Dieu qui appelle et la liberté de l’homme qui, dans l’amour, répond à Dieu. »

www.ktotv.com

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