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Secrétariat paroissial
5 rue saint Martin,
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Le Curé

Abbé Ildephonse NIYONGABO

 

 

 

Prêtre auxiliaire

Abbé Eric REBUFFEL

Photos


Fin d'année 2014


Installation du père Adam
Septembre 2014

ob_4a2372_dscf5396.JPG
Pélerinage à Notre Dame d'Utelle
Septembre 2014



Soirée Louange 14 déc 2015
La Trinité


Kermesse 2015


Première Communion 2015

 

22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 13:33

chemin-de-compostelle.jpgQuant à ceux qui n'ont pas encore reçu l'Évangile, eux aussi sont ordonnés de diverses manières au peuple de Dieu. Et en premier lieu, ce peuple qui a reçu les alliances et les promesses, et dont le Christ est issu selon la chair (Rm 9,4-5), peuple très aimé du point de vue de l'élection, « à cause de leurs pères, car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables » (Rm 11,28-29). Mais le dessein de salut embrasse aussi ceux qui reconnaissent le Créateur, en premier lieu les musulmans qui, professant avoir la foi d'Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, qui jugera les hommes au dernier jour.

       Quant aux autres qui cherchent le Dieu inconnu à travers des ombres et des images,  Dieu n'est pas loin d'hommes de cette sorte, puisque c'est lui qui donne à tous vie, souffle et toutes choses (Ac 17,25-28) et que, comme Sauveur, il veut que tous les hommes soient sauvés (1Tm 2,4). En effet, ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile du Christ et son Église et cherchent cependant Dieu d'un cœur sincère et s'efforcent, sous l'influence de sa grâce, d'accomplir dans leurs actions sa volonté telle qu'ils la connaissent par ce que leur dicte leur conscience, eux aussi peuvent arriver au salut éternel. La Providence divine ne refuse pas les secours nécessaires pour le salut à ceux qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance explicite de Dieu, mais cherchent, non sans le secours de la grâce divine, à mener une vie droite. En effet, tout ce qui se trouve de bon et de vrai chez eux est considéré par l'Église comme une préparation à l'Évangile et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour qu'il ait finalement la vie.     

Concile Vatican IIConstitution dogmatique sur l'Église « Lumen gentium », §16 (trad. cf Winling)

http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20130522

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:34

J'étais allé voir un magnétiseur, je sentais que ça ne tournait pas rond dans ma vie. Après mon accident, j'avais tout perdu. (...) A l'occasion d'un pèlerinage, j'ai reçu une conversion et une guérison. J'ai senti mon cœur se remplir comme une jauge, j'ai recommencé à sentir de l'amour (...) Dieu a comblé tous les vides de ma vie.

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 15:29

l-amour-de-dieu-copie-1.jpgL'Esprit saint change profondément le cœur de chacun. "L'Esprit saint doit être le guide suprême de l'homme, la lumière de l'esprit humain", exhortait le pape Jean-Paul II.

Dans le Credo, nous disons que nous croyons en l'Esprit saint "qui est Seigneur et qui donne la vie" et qu'il "a parlé par les Prophètes" ! Nous savons aussi que l'Esprit saint est la troisième personne de la Trinité, sans savoir d'ailleurs très bien ce qu'est exactement la Trinité, et quoi en faire dans sa vie. Dans les conseils de vie spirituelle, il est souvent question de "vie dans l'Esprit", et il nous est fortement conseillé d'avancer" sous la conduite de l'Esprit"... C'est à la fois séduisant mais bien obscur...Comment donc s'y prendre ?

Au jour de son AscensionJésus promet à ses apôtres qu'ils recevront une "force" et, en effet, au jour de la Pentecôtetous sont investis d'une étrange faculté à parler toutes les langues et à annoncer avec une nouvelle assurance les merveilles de Dieu. Dans l'évangile de Jean, Jésus souffle sur ses disciples et leur dit "recevez l'Esprit saint", c'est donc qu'il nous en fait cadeau et que si ce cadeau vient de lui, il vient aussi du Père.

"Puisque l'Esprit est notre vie, que l'Esprit nous fasse aussi agir" (saint Paul)

Cela donne déjà un aperçu de ce qu'est l'Esprit : un souffle qui anime, donne vie, permet de mieux comprendre et de parler avec conviction et fermeté des mystères divins. L'Esprit vient dans la discrétion, dans le secret des cœurs, toujours nouveau et jamais une fois pour toute. C'est saint Paul qui parle avec le plus de conviction de l'Esprit : on sent bien combien lui-même en est pétri !

"Laissez-vous mener par l'Esprit" conseille t-il à tout bout de champ, n'hésitant pas à énumérer tous les bienfaits que l'on peut retirer d'une telle fréquentation: "charité, joie, paix, bonté, confiance dans les autres, douceur..." (Epitre aux Galates pour pour la liste entière!) L'Esprit est donné à tous, encore faut-il savoir s'en servir !

Invoquer le Saint-Esprit

Pratiquement, comment mener une vie "selon l'Esprit" ? D'abord, en l'invoquant : "Viens Esprit saint dans nos cœurs" c'est l'une des plus vieilles prières de l'Eglise (Le Veni Creator), ensuite, en étant attentif à sa venue. L'Esprit saint ne fait pas forcément du bruit (contrairement à ce que raconte saint Luc!) mais il se révèle dans la manière dont nous vivons. Il donne du courage, de la force d'âme, il apaise le cœur et donne de l'imagination dans les moments difficiles. Il augmente la confiance en Dieu et donne le désir d'en savoir plus sur lui, approfondit la prière et, surtout, accroît l'amour et l'espérance.

L'Esprit change profondément le cœur de chacun et la meilleur façon de s'en rendre compte c'est encore de le reconnaître à l'œuvre chez les autres, y compris chez les non-chrétiens !

Sophie de Villeneuve 

www.croire.com

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 12:42

confirmation1.jpgUn entretien avec le Père Guy Lepoutre, sj,  supérieur de la communauté du Châtelard, centre spirituel Ignatien, à l'ouest de Lyon (69) sur l'action de l'Esprit saint dans la vie de chacun.

 

Le père Guy Lepoutre a une longue expérience de prédicateur de retraites. Proche du Renouveau, il est membre du comité d'organisation du mouvement charismatique œcuménique "Embrase nos cœurs". 

Comment l'Esprit Saint agit-il ?

Fondamentalement, il anime en nous la foi, la charité et l'espérance. Le premier rôle de l'Esprit, c'est de nous conforter dans la foi, une foi vivante et savoureuse. Il nous libère du doute et de l'hésitation. Il nous donne d'être convaincu que Dieu agit dans notre vie et dans le monde.

L'amour ou la charité (en grec, agapè) est, selon Paul dans l'épître aux Galates, le fruit fondamental de l'Esprit. C'est pourquoi Paul parle de fruit au singulier, avant d'énumérer la manière dont cet amour se décline : "joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi" (Ga 5,22-23).

Et puis il y a l'espérance, particulièrement précieuse aujourd'hui, me semble-t-il. L'Esprit grave dans notre cœur la certitude que Dieu accomplit son projet de salut pour l'humanité. Il nous permet alors de rebondir, par-delà nos échecs et nos difficultés.

On dit souvent que l'Esprit nous guide. En quel sens ?

D'abord parce que l'Esprit est notre éducateur. Il affine en nous le sentir spirituel. Il nous rend plus sensible à ce qui abîme notre relation avec Dieu : nos négligences, nos laisser-aller, tous ces "manques à gagner" dans l'amour.

Ensuite, l'Esprit nous apprend la louange. Il nous donne le goût de louer Dieu, en communauté, ou dans notre prière personnelle. Pourquoi ? Parce qu'il nous met en présence de Dieu qui est fidèle à sa propre générosité de manière surabondante. Notre réponse, c'est la louange : quelle joie pour nous que Dieu soit Dieu !

Et puis bien sûr, on peut demander à l'Esprit d'éclairer nos choix, nos décisions. Je pense par exemple, dans l'évangile, à l'épisode des noces de Cana. Marie présente sa demande car elle croit en Jésus. Jésus commence par refuser, puis on peut penser qu'il consulte son Père dans l'Esprit. Alors, il donne la surabondance et c'est la fête, la joie pour tous !

Mais comment faire la différence entre ce qui vient de l'Esprit et ce qui relève de notre psychologie, de nos états d'âme ?

C'est l'objet du discernement. Il est vrai que l'Esprit est parfois difficile à remarquer tant il est discret et humble. Il ne cherche pas à attirer nos regards sur lui : il nous place devant le mystère du Père, le mystère du Fils, puis il disparaît en coulisse ! C'est ainsi qu'il nous apprend l'humilité.

En fait, ce qui est simplement d'ordre psychologique est superficiel et ne laisse guère de trace en nous, même si notre réaction première est assez vive. Ce qui vient de l'Esprit touche profondément notre cœur et change quelque chose pour de bon.

On peut aussi s'exercer à repérer l'action de l'Esprit chez les autres. Puisque nous croyons que l'Esprit est au travail dans les cœurs, chacun de nous peut et doit écouter l'Esprit à travers son frère. Nous voici témoins des merveilles de l'Esprit ! Cette expérience nous fait vraiment grandir dans l'amour fraternel. D'autant que l'Esprit est sans frontières : tout être humain est sollicité par l'Esprit, puisque créé à l'image de Dieu. Ce sont les chrétiens qui vont nommer sa présence. Mais nous n'avons pas le monopole de l'Esprit ! Parfois ce sont des "prophètes païens" qui nous réveillent.

www.croire.com

 

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 15:43

Mere-de-Dieu-copie-1.jpgMgr Laurent Ulrich nous propose une nouvelle catéchèse sur le thème de la Vierge Marie

LA VIERGE MARIE

Le mois de mai est consacré à une dévotion particulière envers la Vierge Marie, selon une tradition catholique, on l'appelle le « mois de Marie », et il se termine, le 31, par la fête de la Visitation de Marie à Elisabeth. De même que le mois d'octobre, marqué (le 7) par la fête de Notre-Dame du Rosaire, est aussi appelé « mois du Rosaire », avec par exemple un grand pèlerinage du Rosaire qui clôture la saison des pèlerinages à Lourdes. C'est la raison de cette catéchèse, ce mois-ci sur Marie.
La façon de parler de Marie dans la théologie et la prière catholiques est parfois source d'incompréhensions avec la tradition protestante ; mais il serait bien exagéré de penser que c'est ce qui marque la différence entre catholiques et protestants : un groupe œcuménique, appelé « le groupe des Dombes » qui réunit depuis 1937 des théologiens catholiques et protestants a même publié, il y a une dizaine d'années, le résultat de ses belles recherches. Je me contente de signaler ce fait, et je m'attache seulement ici à détailler et faire comprendre quatre titres donnés à Marie que nous reconnaissons comme la mère du Sauveur.

Marie, mère de Jésus « Ton père et moi te cherchons tout angoissés »

Luc 2,48

La mère de Jésus, ce n'est pas un titre d'honneur, c'est simplement ce que l'Evangile nous présente de façon incontestable à son sujet. Les évangiles de Matthieu et de Luc nous livrent des épisodes concernant la naissance et l'enfance de Jésus. Ils nous disent combien la vie de Jésus fut une vie réellement humaine, commencée dans une famille. C'est une famille juive qui vit dans la foi, qui pratique le pèlerinage à Jérusalem comme les autres et avec les autres ; c'est une famille dans laquelle on n'est pas à l'abri des soucis quotidiens, ni des inquiétudes liées à l'éducation des enfants et des jeunes. Marie est la vraie mère d'un vrai homme, de cet homme Jésus. 
On peut méditer à loisir sur cette condition humaine vécue dans l'ordinaire des jours. Lorsqu'il est allé en pèlerinage en Palestine en 1964, le Pape Paul VI a proposé une très belle méditation sur Nazareth où Jésus a grandi : « ici, on apprend à pénétrer la signification, si profonde et si mystérieuse, de cette très simple, très humble et très belle manifestation du Fils de Dieu. (…) Une leçon de silence d'abord, …dans notre vie moderne si bruyante et hyper sensibilisée (…) Une leçon de vie familiale, communion d'amour… primordiale sur le plan social (…) Une leçon de travail, …la conscience de la noblesse du travail (…). 

Marie, mère de Dieu « Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils, il est né d'une femme, il a été sous la domination de la loi de Moïse » Galates 4,4

Dans cette lettre de Saint Paul, la mère de Jésus n'est pas nommée; et c'est la seule fois que l'apôtre parle d'elle, de façon impersonnelle. On peut s'en étonner. C'est à l'évidence que l'humanité de Jésus ne fait pas de doute à Paul. Lui, il n'a pas approché Jésus dans sa vie terrestre, avant Pâques, mais il sait bien que Jésus de Nazareth a existé, les témoignages lui en ont été donnés. Ce qui l'a saisi, c'est que cet homme s'inscrive d'une façon unique dans le projet de Dieu : Il est l'aboutissement, Il est la Révélation définitive, Il est l'achèvement de ce que Dieu a voulu. Il est le Fils parfait : cet homme « né d'une femme », et sujet de la loi de Moïse, c'est-à-dire véritable juif, est Fils de Dieu et grâce à Lui les hommes sont appelés à devenir aussi des fils. 
De cette façon, on comprend que c'est ici que commence la méditation de l'Eglise chrétienne qui aboutira à dire, en 431, au Concile d'Ephèse (ville de l'actuelle Turquie, en Asie) : Marie est « Mère de Dieu ». Cela paraît bien extraordinaire de dire d'une femme de notre race humaine qu'elle Mère de Dieu. Cela signifie que c'est par elle que Dieu, qui surpasse et domine le monde puisqu'Il l'a créé et voulu, est devenu l'un de ces hommes qui y vivent. Elle a engendré Dieu dans notre monde, parce qu'elle a accepté d'être la mère de Jésus. Peut-être pouvons-nous dire comme elle : « comment cela est-il possible ? » Si nous ne savons pas dire comment cela se fait, nous pouvons quand même comprendre que cela éclaire étonnamment notre situation d'hommes. Dieu aime et respecte tellement notre humanité qu'il emprunte les voies humaines pour se faire connaître, et pour nous entraîner jusqu'auprès de Lui. 


Marie, mère de l'Eglise « Femme, voici ton fils » Jean 19,26

Ce que Marie a vécu en accueillant Dieu fait homme, voici que de la croix Jésus lui demande de le vivre à nouveau avec ses disciples, et donc avec l'Eglise entière. Elle va permettre aux apôtres d'accueillir, d'accepter et de comprendre ce qui arrive. Jésus qui était mort, il leur faut à tous l'accueillir dans sa nouvelle présence après la Résurrection. Là encore, il faut bien se dire : comment cela est-il possible ? C'est à nouveau un acte de foi qui est demandé et rendu possible par Dieu même. Marie franchit cette étape avec l'Eglise naissante, et en quelque sorte, elle engendre l'Eglise qui devient Corps du Christ au milieu de l'humanité.

Si nous regardons ainsi Marie, nous pouvons bien la reconnaître comme celle qui, dans son humanité si proche de la nôtre, montre le chemin de l'expérience croyante, celle par laquelle Dieu en Jésus-Christ se révèle présent, vivant et actif dans le monde.

Marie, mère des hommes « Faites tout ce qu'il vous dira » Jean 2,5

Je reviens aux débuts de l'évangile de saint Jean. C'est à Cana. Marie perçoit, et elle seule semble-t-il, qu'il manque à cette humanité, pourtant en fête de mariage, le vin de la joie. Elle presse Jésus de l'apporter, et lui il sait que cette joie ne viendra que du don parfait de sa vie qui sera réalisé sur la croix. Voilà pourquoi il dit : « mon heure n'est pas encore venue ! » Mais elle invite les serviteurs, ceux qui ne sont pas encore dans le cercle des disciples, de faire ce qu'il dira. C'est dire qu'elle compte bien que ce que fait Jésus n'est pas seulement pour ses disciples, pour ses apôtres, ses amis, l'Eglise.
Elle-même donc peut indiquer à d'autres hommes, qui ne sont pas dans l'Eglise, que Jésus sera pour eux un chemin, qu'il leur dira une parole bonne et vraie pour eux. Elle est un modèle d'humanité, elle peut faire que soit engendrée en eux, et rendue visible, la vie même de Dieu, et sa joie.

Méditer avec Marie, et avec l'exemple de sa vie, c'est méditer sur la foi qui survient en l'homme comme le don le plus merveilleux.

Mgr Laurent Ulrich est Archevêque de Chambéry, Evêque de Maurienne et Tarentaise

http://www.inxl6.catholique.fr/article401.html

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 08:29

Benoit XVI a engagé l'Eglise dans une Année de la Foi du 11 octobre 2012 à la fête du Christ Roi, le 24 novembre 2013. Répondant à l'appel du Pape, des chrétiens confient en quelques mots comment ils ont franchi " la porte de la Foi " (Ac 14,27) pour entrer dans l'Eglise. Fidèles laïcs, prêtres, religieux ou religieuses : ils incarnent la diversité des croyants. Par leurs témoignages explicites de foi et leurs engagements au quotidien, ils manifestent la joie de croire et la richesse que cela représente pour notre société.

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 12:46

De l'Ascension à la Pentecôte, du 9 au 19 mai, une neuvaine de prière avec les enfants, pour la famille et les futurs mariés à l'église, vous est proposée par le sanctuaire marial de l'Île-Bouchard. KTO se joint à cette initiative.

http://www.ktotv.com

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 19:27

Benoit XVI a engagé l'Eglise dans une Année de la Foi du 11 octobre 2012 à la fête du Christ Roi, le 24 novembre 2013. Répondant à l'appel du Pape, des chrétiens confient en quelques mots comment ils ont franchi " la porte de la Foi " (Ac 14,27) pour entrer dans l'Eglise. Fidèles laïcs, prêtres, religieux ou religieuses : ils incarnent la diversité des croyants. Par leurs témoignages explicites de foi et leurs engagements au quotidien, ils manifestent la joie de croire et la richesse que cela représente pour notre société.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 12:48
nptre-dame-de-fatima.jpgLe 13 mai, le pape François consacrera son pontificat à Notre Dame de Fatima. Un événement qui rappelle que, lorsque les temps sont difficiles, la Vierge Marie se fait médiatrice des secours extraordinaires de la grâce.

 

L’événement est passé quasi inaperçu, même au Vatican !Le 13 mai prochain, deux mois après son inauguration, le nouveau pontificat sera consacré à Notre-Dame de Fatima, à la demande répétée du pape François aux évêques portugais.

Qu’a demandé la Sainte Vierge aux trois petits bergers, en ce mois de mai  1917, alors que la Russie basculait sous la férule communiste, et que s’annonçaient de graves périls pour l’Église et pour le monde ? La conversion, la prière, et la pénitence. Trois mots d’ordre très simples, et qui reviennent dans la plupart des apparitions mariales depuis deux cents ans. Ainsi à Lourdes, le 24  février 1858, Notre-Dame insistait-elle auprès de Bernadette pour qu’elle vienne prier à la grotte et faire « pénitence pour les pécheurs. »

 

La conversion, la prière et la pénitence. Cela pourrait presque constituer un programme de pontificat, s’il en était besoin, pour ce pape qui ne cesse de parler du combat spirituel depuis son élection. Combat spirituel contre la « mondanité », cet esprit du monde qui nous menace tous, expliquait-il, si nous ne confessons pas Jésus-Christ à travers chacune de nos actions. «Celui qui ne prie pas le Seigneur prie le diable», affirmait-il encore le 14  mars dernier, citant Léon Bloy. Voilà pour la prière, que le pape François a également demandée à plusieurs reprises pour lui-même. Est-ce pour cette même raison qu’il se place sous la protection spéciale de Notre-Dame de Fatima, pour avoir la force d’accomplir cette lourde tâche de mener une authentique réforme spirituelle dans l’Église ?

Conversion, prière, pénitence, un programme de pontificat ?

 

En ce qui concerne la pénitence, c’est un terme tombé en désuétude, mais il se pourrait que cet acte charitable revienne au goût du jour, en ces temps d’incertitudes et de troubles dans le monde. Ce fut le cas, déjà, en 1870, après la défaite de la guerre franco-prussienne, lorsqu’un bel élan de ferveur fit élever la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, en réparation pour « les malheurs qui désolent la France », et pour demander « les secours extraordinaires » de la grâce, selon les termes du vœu national rédigé par deux laïcs. La situation n’est-elle pas comparable aujourd’hui, avec cette loi Taubira qui, si elle était ratifiée par le Conseil constitutionnel, constituerait non pas la défaite d’un parti, mais celle de la France tout entière… ?

Il est étonnant enfin de constater combien les enfants ont été favorisés par Marie lors de ses apparitions récentes : Lourdes, La Salette, Fatima etc. On sait par quelques âmes favorisées le pouvoir de la prière de ces petits enfants pour l’Église, pour le pape, pour la France… Il serait dommage de s’en priver.

Aymeric Pourbaix

http://www.famillechretienne.fr/societe/politique/sous-la-protection-de-notre-dame_t7_s37_d69568.html

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 12:38

foi-qui-geuri.jpgChristelle Javary, théologienne, livre un éclairage sur la guérison qui est un don de Dieu. Elle propose des conseils avisés pour mieux appréhender les séances de prière de guérison

Voici Jésus guérit, mais il n'est pas un guérisseur.

Impossible de ne pas remarquer, en ouvrant les évangiles, que Jésus guérit de nombreuses personnes malades et handicapées. Il nous montre ainsi que l'amour de Dieu veut nous libérer et nous donner la vie en plénitude. La guérison du corps est très précieuse, mais elle ne prend toute sa valeur que si elle contribue à faire naître la foi en Jésus, envoyé du Père.

La foi nous ouvre le salut, relation à Dieu source de vie et d'amour, mais ne supprime ni la souffrance ni la mort ! La preuve : Jésus lui-même meurt sur la croix. Comme chrétiens, nous croyons qu'il nous appelle à marcher à sa suite. Cela veut dire que nous n'éviterons pas d'être confrontés à la croix dans nos vies. Bien sûr, Jésus est ressuscité. Mais la résurrection n'annule pas la croix, elle nous permet de la regarder en face.

La guérison, un don gratuit.

La guérison est toujours un don de Dieu. La plupart du temps, ce don est obtenu par l'intermédiaire des médecins : merci Seigneur d'avoir rendu l'homme capable de comprendre le fonctionnement de son corps ! Il arrive aussi que des personnes reçoivent de Dieu le charisme (don de l'Esprit) de guérison. Mais attention : la guérison est un don, pas un dû ! Rien n'achète la guérison, même pas la foi. Dieu guérit qui il veut, même si ses raisons nous échappent. Donc le fait de ne pas guérir n'est pas le signe d'un manque de foi ou de prière.

La foi doit-elle "carburer" à l'émotion ?

Les séances de prière en vue d'obtenir des guérisons sont souvent impressionnantes. Beaucoup de monde, atmosphère de ferveur, chants entraînants, guérisons annoncées ou constatées en direct… On observe parfois des manifestations spectaculaires : cris, larmes, "repos dans l'esprit" (la personne glisse à terre et reste quelques instants dans un état semi-conscient). Il n'est pas choquant que la foi s'exprime aussi sur le plan des émotions, car elle touche tout notre être.

Mais une foi mûre et adulte se vit chaque jour, dans la vie ordinaire, même si des temps forts sont très utiles (par exemple les JMJ). Une séance de prière qui jouerait à l'excès sur le registre de l'émotionnel pourrait être dangereuse (risques de manipulation) et n'aiderait pas les participants à être chrétien au quotidien, de retour chez eux.

"Mais ça marche ou pas ?"

Des personnes affirment avoir été guéries lors de séances de prière ; certaines envoient des attestations médicales. La plupart du temps, les organisateurs ne sont pas très intéressés par le point de vue du médecin : ils accordent plus d'importance à celui de la personne guérie et au sens qu'elle donne à sa guérison. A chacun de recevoir ou non son témoignage.

La reconnaissance des guérisons de Lourdes relève d'une logique très différente, avec beaucoup d'examens et d'expertises médicales, mais il y a toujours des gens qui ne sont pas convaincus. Et heureusement ! Si les miracles étaient des preuves, où serait la liberté de croire ?

Y aller ou pas ? Des points concrets de vigilance :

- Ce n'est pas un spectacle ! Si je décide d'y aller, c'est pour prier, ou du moins en respectant la prière des autres.

- Qui sont les organisateurs et / ou animateurs ? Sont-ils en lien avec l'Eglise catholique, ou une Eglise chrétienne reconnue ?

- Comment les animateurs présentent-ils la séance ? Affirment-ils (ou laissent-ils entendre) que des guérisons sont l'unique fruit attendu ? Etablissent-ils un lien automatique entre la foi ou l'intensité de la prière et le fait d'obtenir une guérison ? Ont-ils un message pour les personnes qui repartiraient sans avoir été exaucées dans leur demande ?

- D'où viennent les éventuelles guérisons ? Sont-elles attribuées à Dieu ? Si la médiation d'une personne est nécessaire, est-elle mise en valeur de manière excessive, traitée « comme une star » ?

- Y a-t-il une dramatisation excessive, un appel constant à l'émotionnel, par exemple en organisant une tension qui irait crescendo ?

- S'il y a sollicitation d'argent, est-ce une contribution modique et/ ou volontaire (pour couvrir les frais d'organisation, par exemple) ?

- Dans quel état suis-je sorti ? Quels fruits cette séance a-t-elle produit en moi ? Paix, joie, espérance sereine, force pour supporter les épreuves. Ou bien malaise, trouble, déception, amertume, incompréhension.

Christelle Javary, théologienne ; pour croire, février 2006

www.croire.com

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