Des dizaines de fidèles sont, chaque année, guéris lors de la « prière des malades » du jeudi soir à Saint-Nicolas-des-Champs. Preuve que nous pouvons obtenir de nombreuses grâces par la prière d’intercession et que le temps des miracles dont témoignent les Évangiles n’est pas révolu, assure le Père Thierry Avalle, membre de l’Emmanuel et vicaire de cette paroisse parisienne.

Alexandre Meyer

http://www.famillechretienne.fr/prier/aide-a-la-priere/3-minutes-en-verite-pere-avalle-dieu-accomplit-beaucoup-plus-de-miracles-aujourd-hui-qu-il-y-a-2000-ans-!-131045

« Pourquoi pas toi ? », le journal d’une jeune en école d’évangélisation à Paray-le-Monial : après un premier volet sur la vie fraternelle, la prière !

A L’ESM, l’école d’évangélisation de Paray-le-Monial, nous avons fêté nos quatre mois de vie fraternelle ! Je vous partageais dans mon dernier article toute la richesse, les combats et surtout la joie reçue dans cette vie à 21 jeunes… Mais une chose est sûre : sans la prière, nous n’irions pas loin !

 « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c’est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus. » 1 Thessaloniciens 5, 16-18

 Donner un an à Dieu pour se former et mieux connaître la foi, l’Eglise, ça n’a effectivement pas de sens si nous ne plongeons pas dans la prière…

A l’ESM, nous faisons l’expérience de la fidélité et de la persévérance, nécessaires pour découvrir cette relation d’amour avec Dieu qu’est la prière et nous y enraciner…

Voici comment nous la vivons concrètement :

Tous les matins, on commence par une demi-heure de louange, nous rendons grâce pour ce jour qui démarre et nous redisons toute notre joie de vivre avec Dieu.

Elle est suivie d’une heure d’adoration : nous nous tenons en silence devant Jésus, pour lui redire notre amour, notre désir d’être uni à Lui et surtout pour nous laisser aimer ! Ce n’est pas facile de vivre tous les jours cette heure de prière silencieuse, de ne pas laisser les soucis, les pensées, les projets prendre le dessus…

Au sommet de notre prière quotidienne se trouve la messe ! Vécue entre nous à l’école, avec la paroisse, avec une des communautés religieuses de Paray ou en mission avec un groupe… Recevoir chaque jour le pain de la Parole et du Corps du Christ, c’est un cadeau !

Enfin, nous terminons la journée par une prière toute simple.

Chacun est ensuite libre de prier personnellement. Et certains jours sont plus entièrement consacrés à cette relation privilégiée avec Dieu…

Je vous l’accorde, décrit ainsi, ça paraît énorme ! Mais nous sommes soutenus et guidés dans cette expérience :

Nous avons des cours sur les différentes formes de prière, sur la liturgie, sur la Parole de Dieu dans la Bible, sur les saints qui sont d’excellents « professeurs de prière ». Tout cela nous aide à mieux comprendre ce que nous vivons, à mettre du sens sur les gestes et les paroles.

L’accompagnement personnel (par un laïc toute l’année et par des prêtres quand on le souhaite) nous permet aussi d’avancer à notre rythme dans ce cœur à cœur avec Dieu, de recevoir des conseils et de partager notre chemin.

Nous vivons aussi ces temps de prière en promo et c’est une grande aide ! Car nous partageons nos difficultés, nos joies, nos combats. Nous nous soutenons, nous nous encourageons…

Enfin, nous vivons à Paray-le-Monial, la Cité du Cœur de Jésus… et cette particularité nourrit beaucoup notre vie de prière ! Au XVII è siècle, une religieuse visitandine, Ste Marguerite-Marie reçoit des apparitions du Christ, Il révèle à la religieuse toute l’intensité de son amour et le désir qu’Il a de voir des hommes et des femmes se consacrer à Son Cœur avec comme mission de transmettre l’amour qu’Il nous offre…

Et ce message résonne « à fond » dans notre année et nous porte à puiser auprès de Jésus cet amour et d’en être les ambassadeurs…

Oui, parce que la prière, c’est la source où nous nous abreuvons pour partir en mission, prêts à témoigner de notre foi en nous appuyant sur les connaissances reçues en cours et méditées… Vous en saurez plus sur ces deux aspects de notre vie à l’école (mission et formation) dans les prochains billets !

« Avance au large » … l’aventure continue !

Bon vent à tous !

Bénédicte a décidé de consacrer un an de sa vie pour se former à l’Ecole de Service et de Mission (ESM) de l’Emmanuel à Paray-le-Monial. L’enseignement se base sur les quatre sources de la vie chrétienne : la vie fraternelle, la formation, la mission et la prière.

http://blog.jeunes-cathos.fr/2014/02/la-priere-pourquoi-pas-toi/

 En ce jour de la Saint-Valentin, le Seigneur adresse une lettre à chacun d’entre nous ! Réalisée par les jeunes catholiques du diocèse de Saint-Etienne, toutes les phrases de cette lettre sont tirées de la Bible.

A toi que j’aime,

Tu comptes beaucoup à mes yeux.                                                           

Je te connaissais même avant que tu sois conçu.

Je t’ai tissé dans le ventre de ta mère.                  

Mon projet pour toi est un projet de paix,

je veux te donner un avenir et une espérance.

Parce que je t’aime d’un amour qui ne s’arrêtera jamais.

Quand ton cœur a mal, je suis proche de toi.

J’effacerai toutes larmes de tes yeux.

Je suis capable de faire infiniment plus pour toi que ce que tu demandes ou comprends.

Si tu me cherches avec tout ton cœur tu me trouveras.                   

Comme un berger porte un agneau, je te porte contre mon cœur.                    

Je t’ai gravé sur la  paume de mes mains.

Tu as du prix à mes yeux et je t’aime.  

Et si aujourd’hui, on prenait du temps ensemble, toi et moi ?                                 

Je parlerai à ton cœur.  Je t’attends…

Avec tout mon amour,

DIEU, ton Créateur    

(Toutes ces phrases sont  tirées de la Bible : Isaïe 43,4; Jérémie 1,4-5; Ps 139,13; Jérémie 29,11; Jérémie 31,3; Psaume 34,18; Apocalypse 21,3-4; Ephésiens 3,20; Deutéronome 4,29; Isaïe 40,11; Isaïe 49,16; Isaïe 43,4; Osée 2,16; Luc 15,11-32)

Je ne veux pas vous raconter les détails de notre pèlerinage mais juste partager quelques pensées que me sont arrivés après notre retour :

Je pense que trop souvent nous croyons le centre du monde est où nous sommes. En conséquence nous faisons de nous le point de référence de tous se qui se passe autour de nous, mais le centre de ce monde est ailleurs, sûrement dehors de nous. En Israël j’ai compris que le centre du monde ce n’est pas un endroit où nous vivons ou voudrions vivre, ce n’est pas quelqu’un avec qui je vis, même si c’est très juste, mais ce centre c’est LUI, autour lequel le monde tourne. La « logique » de certains qui se disent je ne crois pas en Dieu, Il n’existe pas, est beaucoup trop simple, mais s’il existe … ça change tout. La où on était suffit fermer les yeux pour Le voir (si non on ne verra que les Israélites et les Palestiniens ou encore les autres qui se détestent), ou sentir ça présence. Pendant plusieurs années le centre de ce monde était en Galilée, parce que là-bas Il a vécu, pas à Rome, pas en Egypte, pas à Jérusalem. Le centre de ce monde n’est jamais où on croit.

Pour mettre les choses en ordre dans notre vie on n’a pas de choix. Pourquoi pas Le laisser entre petit à petit à ça place, c’est-à-dire dans nos cœurs ? Pourquoi pas Le laisser nous trouver, guider ? Notre état de vie, nos pauvretés, nos recherches, nos questions, même les plus violents, nos blessures, enfin nos péchés, ne sont plus des obstacles, car Il nous voit autrement. Il nous voit tels que nous sommes vraiment autant que les fils et les filles de Dieu. ça ne fait pas du mal, quand on le découvre, ça libère, puisque nous ne sommes plus obligés jouer quelqu’un qui ne nous sommes pas.

Est-ce qu’il faut aller à La Terre Sainte pour comprendre la vie ? Oui et non. Oui, parce qu’en s’éloignant de chez nous, on quitte le monde qui nous assure, donne certain stabilité et là-bas nous sommes confronté avec tous ce que nous n’attendons et ne voulons pas. Non, puisque on peut faire de Lui le contre de notre vie là où nous sommes, où nous vivons, mais est-ce qu’on a le courage de le faire ? Il faut aller au minimum une fois dans la vie à La Terre Sainte, pas pour voir maximum de choses au peu de temps (c’est comme même assez cher), mais pour découvrir avec ses propres sens quelques choses important au sujet de Dieu : que l’histoire du monde  c’est une l’histoire de relation entre Dieu et les hommes ; que Jésus en arrivent sur la terre, nous a montré que l’homme pour qu’il vive avec Dieu, n’est pas obligé nier son humanité, montré qu’il est un ange, nier son aspect corporel ; que l’homme il a un seul chemin vers la sainteté : c’est notre vie quotidienne, ordinaire, difficile, rien de spécial. Nourriture, boissons, rencontre, eucharistie ; que Jésus arrive sur cette terre dans la façon discret, sans pub, fanfare, vite, presque invisible et contre tous les attentes ; que Jésus n’avait pas au dessus de ça tête une inscription : je suis un Dieu ; que Dieu pendant des siècles a essayé expliqué qu’il n’est pas l’un de Dieu, mais il est un Dieu Unique, et nous, nous avons un choix soit croire en lui soit rester toute seul pour l’éternité ; que dans le monde crée par Dieu i vivifiant par lui on ne peut pas lui donner certains « terrains », lui ne donner que la parole p.ex. dans l’église, mais dans la rue, à l’école, on ne peut pas séparer la foi des activités politique, économique, scientifique ; qu’à Jérusalem il faut y être pour toucher l’endroit, lequel Dieu a quitté. Sentir sur sa propre peau que la terre ne sera jamais notre maison, mais pout tout cela est-ce qu’on a suffisamment de curiosité et d’humilité pour rencontrer le Dieu vivant ? Est-ce qu’on a le courage d’abandonner la logique de se monde que nous dit qu’il faut avoir toujours les réponses logiques et les arguments solides pour justifier notre foi ?

L'Eglise, hier, aujourd'hui, demain, répète à l'humanité : Nous avons vu l'étoile ; elle invite à marcher à l'étoile du Christ, quelle que soit la nuit, ou simplement, la brume, « entre chien et loup ».

            On connaît le récit des mages dans l'Evangile : Jésus était né de la Vierge Marie à Bethléem en Judée. Or des mages (disons : des astrologues) arrivent à Jérusalem : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ; nous avons vu se lever son étoile, nous sommes venus. Le roi Hérode, saisi d'inquiétude, apprend des scribes que c'est à Bethléem que ce roi doit être né ; il le dit aux mages, mais il leur demande aussi de lui confirmer, au retour, si vraiment ils ont trouvé l'enfant: il pourrait être un concurrent dangereux pour son trône ! Ils reprennent la dernière étape de leur longue marche à l'étoile car elle est réapparue, à leur grande joie. Quand elle s'arrêta au-dessus d'une maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère, et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui (Mt. 2,11).

            Quelle que soit l'exactitude historique de tel détail du récit, il reste que les toutes premières communautés chrétiennes - et nous avec elles - reconnaissent le Christ comme la Lumière de Dieu venant en ce monde, pour éclairer tout homme : elles savent que le Christ-Sauveur est né en Orient. L'Orient, c'est toujours le lever du soleil, l'aurore de la lumière qui monte.

            Le Christ dira de lui-même : Je suis la lumière du monde (Jn 8,12) ; lumière de Dieu incarné en l'homme Jésus, pour tous les hommes de bonne volonté : les bergers et les mages ; les pauvres et les savants de tous les temps, assez petits pour chercher et assez humbles pour accueillir la Lumière du Seigneur.

            La nuit de la vie peut être très noire de pessimisme, le brouillard peut être épais, qui brouille la vue, de passion ou de chagrin, mais cherchons-nous encore et toujours la lumière ?

Tôt ou tard, si le cœur reste quelque peu ouvert à un espoir, à un amour, il ne se peut pas qu'une étoile ne se lève et éclaire et réchauffe. Si on tend l'oreille à l'Esprit, si on jette un œil loyal sur l'Evangile, alors une lumière répondra ; le Christ nous dira le sens de la vie et de la mort : Tu aimeras Dieu de tout ton cœur, aimez-vous comme je vous ai aimés (Mc 12,30 ; Jn 13,34). C'est là qu'est le sens - la signification et la direction - ; on ne se trompe jamais à suivre le Christ : Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres (Jn 8,12).

            Il y a toujours une étoile, le ciel n'est jamais totalement obscur ! Cherchez et vous trouverez (Lc 11,9) : à qui demande l'étoile, Dieu ne donnera pas la nuit !

http://www.croire.com/Definitions/Fetes-religieuses/Epiphanie/Nous-avons-vu-son-etoile