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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 09:27

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Vous avez tous certainement à l’esprit les paroles de cette chanson de Polnareff « on ira tous au paradis ». Pour beaucoup, il semble incompatible de professer un Dieu tout-puissant, un Dieu de miséricorde, et de confesser en même temps que le Paradis n’est pas automatique ! Et pourtant, autant il serait fataliste de dire que personne n’est sauvé, autant il serait naïf de dire que tout le monde ira au paradis.

Il ne s’agit pas ici, de juger quiconque, mais d’entendre cette parole de Jésus : « mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu. » Pour entrer dans le royaume, nous avons notre part à prendre. Le Seigneur nous révèle trois conditions pour accéder à la vie éternelle ; pour recevoir cet héritage promis.

La première, c’est d’observer les commandements, la seconde consiste à se séparer des richesses terrestres. Enfin la troisième, qui n'est peut-être pas la plus évidente mais qui est préparée par les deux précédentes : suivre Jésus qui nous conduit au Père.


Observer les commandements. Lorsque l'homme de l’évangile vient voir Jésus, il lui demande ce qu'il doit faire pour avoir en héritage la vie éternelle. Jésus ne lui répond pas :"ne t’en fais, on ira tous au paradis !" Au contraire, il lui demande s’il observe les commandements. On est souvent tenté de croire que les commandements de la loi de Moïse n’ont plus de valeur depuis que Jésus nous a laissé ce commandement nouveau : « aimer vous les uns les autres comme je vous ai aimé. »


Frères et sœurs, les commandements de la loi de Moïse sont toujours d’actualité. Les commandements que Dieu donne à Moïse sur le mont Sinaï, ils ne sont pas là pour nous mettre dans un carcan d’interdits. Au contraire, cette loi est comme une lumière sur nos vies ; une lumière qui nous aide à discerner ce qui est bon de ce qui est mal, ce qui est juste de ce qui ne correspond pas à notre condition humaine.


Jésus enjoint à l’homme de ne pas commettre de meurtre, de ne pas commettre d’adultère, de vol, de ne pas porter de faux témoignage et d’honorer son père et sa mère. Mais que représentent ces commandements dans la société actuelle?

Le meurtre ne correspond pas seulement aux crimes sordides que les médias ne cessent de nous présenter, mais c’est aussi défendre et encourager l’avortement.

On oublie peut-être aussi la gravité de l’adultère, et pourtant les situations familiales regorgent de telles situations. Jésus le disait dans l’évangile la semaine passée : Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère. » et il en va de même pour un homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre.


Qu’en est-il aussi du mensonge, ce refus de la vérité, ce subterfuge que nous trouvons pour essayer de nous protéger de nous-mêmes et d’empêcher que la vérité éclate ?


Enfin Jésus rappelle ce commandement “tu honoreras ton père et ta mère.” Combien de personnes vivent leurs derniers jours dans la solitude, sans même la visite de leurs enfants? Combien sont tentés par l’euthanasie, ce moyen d’abréger une situation - solution de facilité au lieu de continuer à aimer, d’accompagner jusqu’en cette demeure éternelle?


Dans tous ces commandements que Jésus rappelle, il ne nous place pas avant tout devant des faits, il nous rappelle que c’est l’amour qui est à l’origine de tout geste : l’Amour que nous avons pour Dieu, pour les autres et pour nous mêmes. Or, l’amour de nous-mêmes, poussé à son paroxysme, devient aveuglement, l’homme est alors capable de meurtre, d’adultère, de mensonges, etc., car son coeur est aveugle et imperméable à la grâce et à la vérité.


Frères et sœurs, ces commandements nous concernent autant que le peuple d’Israël car ils éclairent notre route, ils éclairent notre conduite vers le royaume de Dieu.

Cependant, observer les commandements ne suffit pas à accéder à la vie éternelle. À quoi bon conserver les commandements si nous sommes englués dans nos richesses terrestres, dans le consumérisme... La richesse éblouit, elle nous empêche de voir l’essentiel. Imaginez en face de vous un tas de pièces d’or au soleil. Vous ne verrez plus que cela, vous serez éblouit par cet or mais vous ne verrez plus les pauvres qui sont à côté, ni tous ceux qui ont besoin de votre amour. Posons nous la question : quel est notre rapport aux biens d’ici bas? 
et rappelons nous cette parole de Jésus au sujet de l’homme qui amasse des biens : « Incensé, aujourd’hui on te redemande ta vie. » Ne bâtissons pas nos vies sur de l’éphémère, du périssable, mais sur ce que nous pourrons emporter au ciel, à savoir l’amour de Dieu et des autres. 

Saint Paul, en s’adressant à Timothée résume bien cela :

« Recommande-leur d'être généreux : que leur richesse soit de faire le bien,

qu'ils donnent de bon coeur et sachent partager.

De cette amnière, ils amasseront un trésor

pour bien construire leur avenir et obtenir la vraie vie »


Enfin, la troisième condition pour entrer dans le royaume des cieux : c'est de suivre le Christ.

Comment pourrions nous entrer dans le royaume de Dieu sans passer par le Christ, alors qu’il est lui-même la porte du royaume ?

Comment pourrions-nous parvenir jusqu’au royaume de Dieu sans le Christ, alors qu’il est lui-même le chemin qui mène au Père ?

Comment pourrions-nous recevoir l’héritage promis de la vie éternelle, si ce n’est par le Christ qui l’a lui-même acquis par le don de sa vie sur la croix ?


Frères et sœurs, suivre le Christ n'est pas seulement un beau discours de prédicateur, 
une belle exhortation, c'est une nécessité de tous les jours. Chaque jour en nous levant, il faut que nous puissions dire en nous-mêmes,

« Seigneur je veux faire de cette journée un chemin à ta suite,

pour que là où je serai conduit,

je sois un fidèle témoin de ton amour au milieu de mes frères. »


Frères et sœurs, je conclue avec cette citation du prophète Michée (Michée 6, 8), comme s’il avait lui même entendu le dialogue entre Jésus et l’homme riche :

Homme, le Seigneur t’a fait savoir ce qui est bien,

ce qu’il réclame de toi :

rien d’autre que pratiquer la justice,

aimer la miséricorde, et marcher humblement avec ton Dieu. Amen.

 

Abbé Luc DENOYER

 

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