L’Église est une histoire d’amour et nous en faisons partie. Mais pour cette raison précisément, lorsque l’on donne trop d’importance à l’organisation, quand l’administration et la bureaucratie prennent une dimension prépondérante, l’Église perd sa vraie substance et risque de se transformer en une simple organisation non gouvernementale. L’histoire d’amour à laquelle le Pape François s’est référé au cours de la Messe célébrée dans la matinée du mercredi 24 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, est celle de la maternité de l’Église. Une maternité, a-t-il dit, qui croît et se diffuse dans le temps « et qui n’est pas encore finie », poussée non par des forces humaines, mais « par la force de l’Esprit Saint ».
Mais alors, s’est demandé le Pape, comment croît l’Église ? « Jésus l’a dit avec simplicité : comme le grain de sénevé, comme le levain dans la farine, sans bruit. L’Église croît — pour ainsi dire — par le bas, lentement ». Et quand elle se vante « de sa quantité », quand elle donne naissance à des « organisations » et « des bureaux et devient un peu bureaucratique, l’Église perd sa principale substance et court le danger de se transformer en une ONG. Et l’Église n’est pas une ONG. C’est une histoire d’amour ».
pape François
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