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Le Curé

Abbé Ildephonse NIYONGABO

 

 

 

Prêtre auxiliaire

Abbé Eric REBUFFEL

Photos


Fin d'année 2014


Installation du père Adam
Septembre 2014

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Pélerinage à Notre Dame d'Utelle
Septembre 2014



Soirée Louange 14 déc 2015
La Trinité


Kermesse 2015


Première Communion 2015

 

1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 18:36

anges gardiens

« Je vais vous envoyer mon ange »

      Quoique le bon Dieu se suffise à lui-même, il emploie néanmoins, pour gouverner le monde, le ministère de ses anges... Si nous voyons Dieu prendre tant de soin de notre vie, nous devons conclure que notre âme est quelque chose de bien grand et de bien précieux, pour qu'il emploie à sa conservation et à sa sanctification tout ce qu'il a de plus grand dans sa cour. Il nous a donné son Fils pour nous sauver ; ce Fils lui-même...donne à chacun de nous un et même plusieurs anges, qui s'occupent uniquement à lui demander pour nous les grâces et les secours nécessaires à notre salut... Oh, que l'homme connaît peu ce qu'il est, et la fin pour laquelle il a été créé ! Nous lisons dans l'Écriture sainte que le Seigneur disait à son peuple : « Je vais vous envoyer mon ange, afin qu'il vous conduise dans toutes vos démarches » (Ex 23,20)...

      Nous devons souvent invoquer nos anges gardiens, les bien respecter et surtout tâcher de les imiter dans toutes nos actions. La première chose que nous devons imiter en eux, c'est la pensée de la présence de Dieu... En effet, si nous étions bien pénétrés de la présence de Dieu, comment pourrions-nous faire le mal ? Que nos vertus et toutes nos bonnes œuvres seraient bien plus agréables à Dieu !... Dieu dit à Abraham : « Veux-tu être parfait ? Marche en ma présence » (Gn 17,1). Comment se peut-il faire que nous oubliions si facilement le bon Dieu, tandis que nous l'avons toujours devant nous ? Pourquoi ne sommes-nous pas saisis de respect et de reconnaissance envers nos anges, qui nous accompagnent jour et nuit ?... « Je suis trop misérable, direz-vous peut-être, pour mériter cela. » Non seulement, mes frères, Dieu ne vous perd pas un instant de vue, mais il vous donne un ange qui ne cesse de guider vos pas. Oh, bonheur trop grand, mais trop peu connu des hommes !

 

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), prêtre, curé d'Ars 

Sermon pour la fête des Anges gardiens

voir : www.levangileauquotidien.org 

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 17:34

ste-Therese.jpgLe soir de Noël, Thérèse, triste et pleurant pour un rien, reçoit de l'enfant de la crèche la force de surmonter toutes difficultés. Un Dieu inattendu se révèle...
Dans son jardin des "Buissonnets" (à Lisieux) où Thérèse, douze ans, joue avec son chien Tom, elle se trouve à la fois heureuse et malheureuse.

Heureuse parce qu'elle est entourée de beaucoup d'amour par ses grandes sœurs (Marie, Pauline carmélite, Léonie et Céline) et surtout par son Papa qu'elle appelle son Roi (lui, dit qu'elle est sa "petite Reine"). Mais aussi malheureuse parce que depuis la mort de sa maman à Alençon lorsqu'elle n'avait que quatre ans et demi, elle a perdu sa forte joie de vivre. Elle a peur des séparations possibles (déjà elle a perdu sa sœur Pauline entrée au Carmel et qu'elle avait choisie comme seconde maman).
 
Son tempérament a changé : elle est devenue timide, un peu renfermée. Hypersensible, elle pleure pour un rien et ensuite "pleure d'avoir pleuré !" Ce n'est pas à l'école que ça va mieux. Les cinq années qu'elle y passe lui ont semblé "les plus tristes de sa vie" ! Certaines grandes filles de sa classe la persécutent un peu parce qu'elle a des bonnes notes.
 
Thérèse voudrait en sortir. Elle aime beaucoup Jésus et le prie avec ferveur depuis sa première communion à onze ans. "Ce fut un baiser d'amour", dira-t-elle de cet évènement. Jésus se donnait à elle et en retour elle se donnait à lui et voulait être religieuse.

 

La grâce de la nuit de Noël 1886 : la nuit de la conversion

Voilà qu'elle a quatorze ans, toujours pleurnicheuse. Mais le soir de la nuit de Noël 1886, après avoir communié", revenant en famille aux Buissonnets où l'attendent des cadeaux dans la cheminée, son Papa, fatigué, laisse échapper : "Heureusement que c'est la dernière année (qu'on prépare ainsi les cadeaux). Elle est trop grande..."

Ayant entendu, Thérèse fond en larmes. Elle monte l'escalier pour retirer son chapeau. Devant son état, sa sœur Céline lui conseille de ne pas descendre. Mais soudain, Thérèse reçoit une grande grâce de force. Elle ne se reconnaît pas ! Ses larmes sont séchées. Elle redescend l'escalier, découvre ses cadeaux en riant. Tous sont dans la joie. La "pleureuse" a été soudainement transformée en une fille forte, après dix ans d'efforts. Elle appellera ce Noël, la nuit de sa "conversion". Le Dieu fort qui se fait si petit en Jésus à Bethléem a transformé la faible petite Thérèse Martin en une jeune fille combattante pour son amour. D'autant qu'elle voudrait aussi être carmélite et qu'il faudrait de la force pour vivre cette vocation. Alors, elle priait... elle priait...

Et voilà que l'Amour est entré dans son cœur, elle va s'oublier pour faire plaisir aux autres et dès écrit-elle, "je fuis heureuse".
 
Elle va pouvoir mener un grand combat pour sa vocation et traverser tous les obstacles. Il lui sera facile de convaincre son père, prêt à donner toutes ses filles à Dieu (ce qui arrivera). C'est plus difficile avec son oncle Guérin et surtout avec le supérieur du Carmel, totalement opposé à l'entrée au Carmel d'une fille si jeune qui a été très malade. Ayant relevé ses cheveux en chignon pour avoir l'air plus âgée, Thérèse ira voir son évêque à Bayeux. Mais en vain. Il ne lui restera plus qu'à aller à Rome supplier le pape Léon XIII pour qu'il lui permette d'entrer au Carmel à 15 ans ! Cela se fera quatre mois plus tard. Devenue Thérèse de l’Enfant Jésus, elle choisira de devenir de plus en plus petite pour s’abandonner à Jésus.

Cette "conversion" ne sera pas un feu de paille. Celle qui écrivait "j'étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité" est devenue selon la formule du pape saint Pie X "la plus grande sainte des temps modernes".
 
Elle sera canonisée en 1925 et déclarée "patronne des missions". Jean-Paul II l'élèvera au rang de "Docteur de l'Eglise en 1997. Elle est connue dans le monde entier et environ 2000 chapelles, églises, basiliques, cathédrales, lui sont consacrées. Thérèse est la preuve vivante que la puissance de l'Amour miséricordieux de Dieu peut vaincre toute faiblesse et que rien ne lui est impossible.

 
Monseigneur Guy Gaucher, évêque émérite de Bayeux et Lisieux

www.croire.com

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