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Secrétariat paroissial
5 rue saint Martin,
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Horaires d'ouverture :
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Jeudi 15h00 - 18h00

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Le Curé

Abbé Ildephonse NIYONGABO

 

 

 

Prêtre auxiliaire

Abbé Eric REBUFFEL

Photos


Fin d'année 2014


Installation du père Adam
Septembre 2014

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Pélerinage à Notre Dame d'Utelle
Septembre 2014



Soirée Louange 14 déc 2015
La Trinité


Kermesse 2015


Première Communion 2015

 

26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 09:06

wiaraQue vous êtes divinement bon, mon Dieu ! Si vous aviez appelé d'abord les riches, les pauvres n'auraient pas osé s'approcher de vous ; ils se seraient crus obligés de rester à l'écart à cause de leur pauvreté ; ils vous auraient regardé de loin, laissant les riches vous entourer. Mais vous avez appelé à vous tout le monde, tout le monde : les pauvres, puisque vous leur montrez par là, jusqu'à la fin des siècles, qu'ils sont les premiers appelés, les favoris, les privilégiés ; les riches, car d'une part, ils ne sont pas timides, de l'autre il dépend d'eux de devenir aussi pauvres que les bergers. En une minute, s'ils veulent, s'ils ont le désir d'être semblables à vous, s'ils craignent que leurs richesses les écartent de vous, ils peuvent devenir parfaitement pauvres.

 

      Que vous êtes bon ! Comme vous avez pris le bon moyen pour appeler d'un seul coup autour de vous tous vos enfants, sans aucune exception ! Et quel baume vous avez mis jusqu'à la fin des siècles au cœur des pauvres, des petits, des dédaignés du monde, en leur montrant dès votre naissance qu'ils sont vos privilégiés, vos favoris, les premiers appelés -- les toujours appelés autour de vous qui avez voulu être un des leurs et être dès votre berceau et toute votre vie entouré par eux.

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara 

 

Méditations sur les passages des saints évangiles relatifs à quinze vertus, Nazareth 1897-98 ; n°263 (Œuvres Spirituelles, Seuil, 1958, p. 174)

www.levangileauquotidien.org

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 18:50

foi.jpg « Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous », dit le Seigneur. Reviens donc à Dieu de tout ton cœur, oublie ce monde misérable, et ton âme trouvera le repos. Apprends à te détacher des choses extérieures et à te tourner vers celles du dedans, et tu verras venir en toi le Royaume de Dieu. Car le Royaume de Dieu « c'est la paix et la joie dans l'Esprit Saint » (Rm 14,17). 

Cette joie n'est pas donnée aux hommes sans foi. Le Christ viendra à toi et te fera sentir sa consolation, si tu lui as préparé au-dedans de toi une demeure digne de lui. « Toute sa gloire » et sa beauté « sont intérieures » (Ps 44,14 Vulg) : c'est là qu'il se plaît à habiter. Dieu visite souvent l'homme intérieur ; il lui accorde la douceur de sa parole et de ses consolations, une paix inépuisable, et une familiarité qui confond. Courage donc : prépare ton cœur pour cet Époux, afin qu'il daigne venir habiter en toi. Car « si quelqu'un m'aime, dit-il, il gardera à ma parole ; alors nous viendrons chez lui et nous établirons en lui notre demeure » (Jn 14,23).

Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle II, ch. 1,1-2

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 20:12

veuve2.jpg       « Je veux te faire lire dans le livre de vie, où est contenue la science d'Amour. » La science d'Amour, oh oui, cette parole résonne doucement à l'oreille de mon âme, je ne désire que cette science-là ; pour elle, ayant donné toutes mes richesses, j'estime, comme l'épouse du Cantique [des Cantiques], n'avoir rien donné (Ct 8,7). Je comprends si bien qu'il n'y a que l'amour qui puisse nous rendre agréables au bon Dieu que cet amour est le seul bien que j'ambitionne.

      Jésus se plaît à me montrer l'unique chemin qui conduit à cette fournaise divine ; ce chemin c'est l'abandon du petit enfant qui s'endort sans crainte dans les bras de son Père. « Si quelqu'un est tout petit qu'il vienne à moi », a dit l'Esprit Saint par la bouche de Salomon (Pr 9,4), et ce même Esprit d'amour a dit encore que « la miséricorde est accordée aux petits » (Sg 6,6). En son nom, le prophète Isaïe nous révèle qu'au dernier jour « le Seigneur conduira son troupeau dans les pâturages, qu'il rassemblera les petits agneaux et les pressera sur son sein » (Is 40,11)...
      Ah, si toutes les âmes faibles et imparfaites sentaient ce que sent la plus petite de toutes les âmes, l'âme de votre petite Thérèse, pas une seule ne désespérerait d'arriver au sommet de la montagne de l'amour, puisque Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l'abandon et la reconnaissance. Il a dit dans le psaume 49 : « Je n'ai nul besoin des boucs de vos troupeaux, parce que toutes les bêtes des forêts m'appartiennent et les milliers d'animaux qui paissent sur les collines... Immolez à Dieu des sacrifices de louanges et d'actions de grâces ». Voilà donc tout ce que Jésus réclame de nous, il n'a point besoin de nos œuvres, mais seulement de notre amour. Car ce même Dieu qui déclare n'avoir point besoin de nous dire s'il a faim (Ps 49) n'a pas craint de mendier un peu d'eau à Samaritaine (Jn 4,7). Il avait soif... Il avait soif d'amour. Ah, je le sens plus que jamais, Jésus est altéré, il ne rencontre que des ingrats et des indifférents parmi les disciples du monde. Et parmi ses disciples à lui, il trouve, hélas, peu de cœurs qui se livrent à lui sans réserve, qui comprennent toute la tendresse de son amour infini.

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église 
Manuscrit autobiographique B, 1 r°-v°

www.levangileauquotidien.org

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 11:58

 Pio.jpgL'humilité c'est la vérité, et la vérité, c'est que je ne suis que néant. Par conséquent, tout ce qui est bon en moi vient de Dieu. Or, il arrive souvent que nous gaspillions ce que Dieu a mis de bon en nous. Quand je vois les gens me demander quelque chose, il m'arrive de ne pas penser à ce que je pourrais leur donner, mais à ce que je ne suis pas capable de donner, et par conséquent bien des âmes restent sur leur soif parce que je n'ai pas su leur transmettre le don de Dieu.

      L'idée que, chaque jour, le Seigneur vient chez nous et nous donne tout, cela devrait nous rendre humbles. Or c'est le contraire qui se passe, car le démon fait sourdre en nous des bouffées d'orgueil. Cela ne nous fait guère honneur. Il faut donc lutter contre notre orgueil. Quand nous n'en pouvons plus, arrêtons-nous un instant, faisons un acte d'humilité ; alors Dieu, qui aime les cœurs humbles, viendra à notre rencontre.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin

 GB 69 (trad. Une pensée, Médiaspaul, 1991, p. 81)

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 08:24

 

BartiméeAu bord de la route, un aveugle, appelé Bartimée, est assis avec sa souffrance et son unique manteau.

Les habitants de la ville l’ont enfermé dans une identité étroite. Après tout, c’est un aveugle parmi d’autres, il n’est guère intéressant de s’y arrêter. Cet homme est complètement rejeté, oublié, exclu de la société. Il n’existe plus aux yeux de ses contemporains. Soudain, l’aveugle se met à crier pour appeler Jésus. Il refuse de rester silencieux. Il lui faut du courage pour oser se faire remarquer. S’il n’avait rien dit, Jésus serait probablement passé sans le voir. Mais Bartimée a rassemblé ses forces pour sortir de son état silencieux. Grâce à cette audace, Jésus s’est laissé toucher. L’aveugle est guéri par son cri, sa confiance et sa reconnaissance du Christ.

" Va ta foi t’a sauvé ". Jésus l’invite à vivre sa vie. Délivré de son aveuglement, il s’élance sur la voie tracée par Jésus. D’un bond, il quitte son vieux manteau vers une nouvelle vie. L’histoire de Bartimée ressemble un peu à la nôtre. Durant notre enfance, on nous a dis qui on était. On s’est construit une sorte de carapace semblable au manteau de l’aveugle. Et nous n’étions peut être pas apprécié à notre juste mesure. Oh, lui, c’est un paresseux. Oh, elle, c’est une craintive. Ce genre de définition finit par limiter la place de l’autre.

Nous pouvons nous donner à nous-même cette identité. Nous avons certaines croyances sur nous qui aveuglent. Si nous nous y sentons trop à l’étroit, en marge de notre chemin de vie, nous pouvons éprouver le besoin de crier. Le cri intérieur ou extériorisé, signifie un désir de sortir de l’enfermement et de l’aveuglement. C’est la volonté d’y voir clair, de sortir de l’obscurité. Il y a toutes ces expériences qui nous font voir nos limites. La foule des idées, des pensées voudrait nous faire taire, nous résigner. Nous avons des limites, c’est vrai, mais nous pouvons refuser d’y être enfermé.

Par une décision, faite d’audace et de courage, nous sommes capables d’aller vers une nouvelle manière d’être plus authentique. Le fait d’avoir un caractère plus secondaire, par exemple, ne soit pas conduire à se définir comme lent ou paresseux. Si c’était le cas, nous serions comme Bartimée enveloppé dans son manteau d’aveugle.

 

Bartimée, aveugle, est assis au bord de la route. Tandis que tout le monde autour de lui va son chemin, Bartimée ne bouge pas. S’il ne bouge pas, ce n’est pas parce qu’il a déjà trouvé sa place dans le monde, la place qu’il est heureux d’occuper ; c’est parce qu’il est aveugle, qu’il lui manque ce sens qui est nécessaire pour aller son chemin dans la vie. La vie passe à côté de lui.

Mais, même aveugle, il crie vers Jésus, et Jésus l’appelle. Il l’appelle un peu comme il a appelé ses premiers disciples au bord du lac de Galilée, et cet appel permet déjà à Bartimée de bouger de manière énergétique : il bondit, il court vers Jésus. Mais l’appel n’est pas la guérison, ce n’est qu’une première étape. Puisqu’il répond à son appel, Jésus le fait voir. C’est un moment très dramatique. Bartimée est devant Jésus, et Jésus le guérit de sorte qu’il puisse voir, ce qui veut dire que la première chose qu’il voit est Jésus. Aux premiers disciples, Jésus a dit : “Suivez-moi”. Mais il ne le dit pas à Bartimée ; cette fois, il dit : “Va, ta foi t’a sauvé”. Jésus ne s’attend pas à ce que Bartimée devienne disciple. S’il l’a appelé à venir vers lui, c’était pour que Bartimée ne reste plus assis au bord de la route, qu’il bouge, qu’il puisse voir, qu’il voie Jésus. Maintenant, Bartimée peut s’en aller. Puisqu’il voit clair, puisqu’il a vu Jésus, il peut aller son chemin en toute liberté.

C’est-à-dire que Jésus ne lui dit pas ce qu’il doit faire ; il lui donne plutôt la possibilité de faire ce qu’il veut, de trouver et de suivre son propre chemin dans la vie. Maintenant, Bartimée est libre ; il ne doit pas suivre la volonté de Jésus, il peut suivre sa propre volonté. C’est là, l’essentiel. Dieu nous a donné la capacité de vouloir, notre volonté fait partie de notre nature humaine. Nous sommes faits pour vouloir et pour suivre notre volonté. En général, à moins que nous soyons emprisonnés ou menacés, nous faisons ce que nous voulons, même si ce que nous voulons est parfois de faire la volonté de quelqu’un d’autre. C’est pourquoi il est très difficile d’empêcher quelqu’un de faire ce qu’il a envie de faire, ou de le contraindre à faire ce qu’il ne veut pas faire.

Dieu nous a donné cette volonté, et il ne tente pas de la supprimer. En Jésus, il nous libère. La cécité de Bartimée est, bien sûr, le symbole d’un aveuglement spirituel dont nous risquons tous de souffrir. Nous pouvons avoir le sentiment d’être perdu, de ne pas voir clair dans la vie, que la vraie vie passe à côté de nous, que nous ne pouvons pas trouver notre propre chemin, que nous ne savons pas ce que nous voulons vraiment faire. Pour Bartimée, c’est la rencontre avec Jésus qui lui permet de voir clair, de trouver son propre chemin, de découvrir ce qu’il veut vraiment faire et de le poursuivre. Et quel est son chemin ? “Aussitôt l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.” En toute liberté, Bartimée trouve son propre chemin, et il trouve que son propre chemin est le chemin de Jésus. Maintenant qu’il voit clair dans la vie, maintenant qu’il a vu Jésus, il voit que c’est en suivant Jésus qu’il répond à ses propres désirs les plus profonds, il devient disciple parce que c’est ce qu’il veut vraiment.

De même, Dieu nous invite tous à découvrir notre propre chemin et à le suivre en toute liberté ; si nous voyons clair, nous verrons que notre chemin est la voie de Jésus.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 10:52

 

riche-devant-dieu.jpg Les chrétiens collaboreront de bon gré et de tout leur cœur à la construction de l'ordre international. Cela doit se faire dans un respect loyal des libertés légitimes et dans une fraternité amicale avec tous. Ils le feront d'autant plus volontiers que la plus grande partie du globe souffre encore d'une telle indigence que le Christ lui-même, dans la personne des pauvres, réclame pour ainsi dire à haute voix la charité de ses disciples. Qu'on évite donc ce scandale : tandis que certains pays jouissent d'une grande abondance et que la majeure partie de leurs habitants portent le nom de chrétiens, d'autres sont privés du nécessaire et sont tourmentés par la faim, la maladie et toutes sortes de misères. L'Esprit de pauvreté et de charité est, en effet, la gloire et le signe distinctif de l'Église du Christ. Il faut donc louer et encourager ces chrétiens, les jeunes en particulier, qui s'offrent spontanément à secourir d'autres hommes et d'autres peuples...

      Pour encourager et stimuler la coopération entre tous, il est donc tout à fait nécessaire que l'Église soit présente dans la communauté des nations –- aussi bien par des organes officiels que par la collaboration entière et loyale de tous les chrétiens... À cet égard, dans l'éducation religieuse comme dans l'éducation civique, on sera particulièrement attentif à la formation des jeunes...
      Enfin, il faut souhaiter que les catholiques, pour bien remplir leur rôle dans la communauté internationale, recherchent une coopération active et positive à la fois avec leurs frères chrétiens d'autres communautés ecclésiales, qui professent le même amour évangélique, et avec tous les hommes en quête d'une paix véritable.

Concile Vatican II, Constitution sur l'Église dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 88-90 (trad. cf bréviaire 31e mar.)

www.levangileauquotidien.org 

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 10:52

 avec-Jesus-ca-marche.jpg En convoitant les premières places, les plus hautes charges et les honneurs les plus élevés, les deux frères Jacques et Jean voulaient, à mon avis, avoir autorité sur les autres. C'est pourquoi Jésus s'oppose à leur prétention. Il met à nu leurs pensées secrètes en leur disant : « Celui qui veut être le premier sera le serviteur de tous ». Autrement dit : « Si vous ambitionnez le premier rang et les plus grands honneurs, recherchez le dernier rang, appliquez-vous à devenir les plus simples, les plus humbles et les plus petits de tous. Mettez-vous après les autres. Telle est la vertu qui vous procurera l'honneur auquel vous aspirez. Vous en avez près de vous un exemple éclatant, ' puisque le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude ' (Mc 10,45). Voilà comment vous obtiendrez gloire et célébrité. Voyez ce qui m'arrive : je ne recherche ni honneur ni gloire, et pourtant le bien que je réalise ainsi est infini ».

           Nous le savons : avant l'incarnation du Christ et son abaissement, tout était perdu, tout était corrompu ; mais, après qu'il se soit humilié, il a tout relevé. Il a aboli la malédiction, détruit la mort, ouvert le paradis, mis à mort le péché, déverrouillé les portes du ciel pour y ramener les prémices de notre humanité. Il a propagé la foi partout dans le monde. Il a chassé l'erreur et rétabli la vérité. Il a fait monter sur un trône royal les prémices de notre nature. Le Christ est l'auteur de biens infiniment nombreux, que ni ma parole, ni aucune parole humaine ne saurait décrire. Avant son abaissement, il n'était connu que des anges, mais, depuis qu'il s'est humilié, la race humaine tout entière l'a reconnu.

 

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église ; Homélie contre les Anoméens, 8, 6 ; PG 48, 776 (trad. Delhougne, Les Pères commentent,  p. 299)

www.levangileauquotidien.org

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 08:19

st-Francois.jpgDans l'amour qu'est Dieu, je supplie tous mes frères - ceux qui prêchent, ceux qui prient, ceux qui travaillent manuellement, clercs et laïcs - de s'appliquer à l'humilité en tout : de ne pas se glorifier, se réjouir, s'enorgueillir intérieurement des bonnes paroles et bonnes actions, ni même d'aucun bien que Dieu dit, fait ou accomplit parfois en eux ou par eux. Selon la parole du Seigneur, « ne vous réjouissez pas de ce que les esprits mauvais vous sont soumis ». Soyons-en fermement convaincus : nous n'avons à nous que le mal et les péchés... Celui qui est docile à l'esprit du Seigneur veut mortifier et humilier cette chair égoïste ; il s'applique à l'humilité et à la patience, à la pure simplicité et à la paix véritable de l'esprit...

      Tous les biens, rendons-les au Seigneur Dieu très-haut et souverain : reconnaissons que tout bien lui appartient ; rendons-lui grâce pour tout, puisque c'est de lui que procèdent tous les biens. Lui, le Dieu très-haut et souverain, le seul vrai Dieu, qu'on lui rende, qu'il reçoive tout honneur et respect, toutes louanges et bénédictions, toute reconnaissance et toute gloire : car tout bien est à lui qui seul est bon (Mc 10,18).
      Et nous, pour notre part, quand nous voyons ou entendons maudire, bénissons ; faire le mal, faisons le bien ; blasphémer, louons le Seigneur, qui est béni pour les siècles des siècles. Amen.

Saint François d'Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs 
1ère Règle, § 17 (trad. Desbonnets, Documents, p. 70 rev. )

www.levangileauquotidien.org

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 17:07

sainte-Philomene.jpg24 mai 1802, lorsque nous étions à la recherche des tombes de martyrs romains dans les catacombes de Priscille, a été découvert un tombeau. Il a ouvert le 25 mai Trois tuiles en terre cuite ont été placés devant le tombeau. Ils contenaient des inscriptions peintes en rouge dans l'ordre suivant: LUMENA ​​- PAXTE - FI CUM. En plus de ces trois dalles ont été également peints en rouge plusieurs emblèmes: une ancre (un symbole d'espoir et de martyre), une palme (symbole du triomphe des martyrs), deux flèches pointant vers le haut et vers le bas, ainsi que d'une lance et une fleur de lys (symbole de pureté). Le tombeau ouvert, ils ont découvert des restes humains et une ampoule de verre contenant du sang séché. Médecins présents constatèrent que le crâne avait été fracturé et que les restes étaient ceux d'une fille âgée entre 12 et 15 ans. En raison des emblèmes et la fiole de sang a cru qu'il pouvait être le tombeau d'un martyr.

Le 10 Août 1805, les reliques ont été transférées à l'église de Mugnano del Cardinale, dans le diocèse de Nola (près de Naples) et stocké dans un des autels. Le 4 Août, 1827 Léon XII était présent à l'église trois dalles d'argile, avec l'inscription peut être vu dans l'église aujourd'hui. Basé sur des révélations privées une nonne de Naples et une explication possible des emblèmes peints sur les blocs à côté de l'inscription Lucia Di Francisco, le canon humble de l'église de Mugnano, qui avait rapporté les reliques de Rome, a écrit l'histoire de la martyre de sainte Philomène pris en charge. Après les faveurs merveilleuses guérisons (les miracles de toutes sortes) obtenus après la prière devant les reliques de la sainte Mugnano, sa dévotion se répandit rapidement et le pape Grégoire XVI lui-même été témoin de la guérison miraculeuse de Pauline Jaricot, mais après avoir soigneusement fait pour enquêter sur l'affaire, éventuellement permettant le culte de la sainte in honorem s. Virginis Philumenae et martyris. Créée à l'origine au 10 Août, fête de sainte Philomène a été déplacé à 11 Août sous Léon XIII. En 1961, l'église supprime la fête de la Philomena calendrier liturgique. Parce que nous ne connaissons pas son finalement peu avec certitude, à commencer par l'ordre de trois dalles devant son tombeau a jeté une certaine suspicion. La première dalle doit être placée la dernière par ordre de donner «Pax tecum Filumena" (Que la paix soit avec toi, Philomène). Philomène, elle a été enterré à la hâte, comme certains l'affirment, ou les carreaux ne cadrent absolument pas avec le corps enterré, comme d'autres prétendent, et de conclure le martyre dans de telles conditions serait impossible? Mais c'est surtout le nom de "Philomène", qui était un problème: nous avons trouvé un peu de temps plus tard, une autre plaque qui a donné "filomena theou", "bien-aimé de Dieu." Philomène n'apparaissait plus comme un nom propre, mais seulement un qualificatif. Saint-Pie X, le pape a déclaré "Ah Sainte Philomène, je suis attristé par ce qui est écrit de lui Est-il possible de voir de telles choses Comment ne pas voir que l'argument général en faveur du culte de sainte Philomène est le Curé d'Ars? Par elle, en son nom, par son intercession, il a obtenu d'innombrables grâces, les prodiges continuels. Sa dévotion envers elle était bien connue de tous, il constamment recommandé. Nous avons lu le nom sur Filumena sa tombe. Que son nom propre ou d'une autre, elle portait un [...] que ce soit. Il reste, il est supposé que l'âme qui a informé ces restes sacrés âme était pure et sainte Église a déclaré que l'âme d'une vierge martyre. Cette âme a été si aimée de Dieu, si agréable à l'Esprit Saint, elle a obtenu les grâces les plus merveilleuses pour ceux qui ont eu recours à son intercession ... ". Dans tous les cas, le nom est Philomène Eglise catholique continue à donner à la jeune fille dont les restes sont vénérés Mugnano. Et malgré sa disparition du calendrier liturgique, sainte Philomène est un saint de l'Église catholique officielle. Elle est la patronne du Rosaire Vivant et les enfants de Marie Immaculée.

Désormais dans notre paroisse (saint Vincent de Paul) nous possédons des reliques de sainte Philomène.

2012-10-05-17.56.54.jpg

Neuvaine à Sainte Philomène

Prières quotidiennes pour la neuvaine Daigne prier pour moi pendant cette neuvaine faite en ton honneur. Tu sais ce que j’espère de ton intercession, (préciser ici, dans les termes que l’on voudra, la faveur que l’on désire). Sainte Philomène, en qui le saint Curé d’Ars mettait toute sa confiance, moi aussi j’ai confiance en toi ! Sainte Philomène, vierge et martyre, prie pour nous.

Notre Père..., Je vous salue Marie..., Gloire au Père...

Premier jour

Par la pensée, ô sainte Philomène, je descends en cette catacombe romaine où vos restes sacrés sont demeurés ensevelis pendant des siècles. Je vénère ces reliques d’une Vierge martyre des premiers temps de l’Eglise, puis je lis sur les trois briques qui fermaient votre tombeau cette suave inscription : PAXTE CUM FI LUMENA ! LA PAIX SOIT AVEC TOI FILLE DE LUMIÈRE. Sainte Philomène, ton nom signifie Bien-aimée. Oui, en vérité, tes précoces vertus, ta pureté virginale, ton courage dans le sacrifice t’ont valu d’être ici-bas, avant même de l’être au Ciel, une de ces âmes que Jésus aima particulièrement. Et à présent, après ton immolation sanglante, tu reposes dans la paix, dans l’éternelle paix ! O sainte Philomène, obtiens-moi de fuir le péché, de rester dans la grâce de Dieu et de posséder ainsi toujours la paix de la bonne conscience, afin que moi-même j’aie une place privilégiée dans le Cœur de mon Dieu.

Deuxième jour

O sainte Philomène, ce n’est qu’à l’aurore du dix-neuvième siècle que ton humble tombe est sortie, comme par hasard, de l’oubli. Jusque-là on avait ignoré jusqu’à ton existence et à ton nom. Comment s’est passée ton existence sur la terre ? Nous l’ignorons. Nous savons seulement qu’elle s’acheva en peu d’années, et qu’elle fut humble comme ton tombeau. Oh ! La vie cachée, la vie modeste et obscure, comme tu la relèves aux yeux du chrétien ! C’est la vie de Jésus à Nazareth et ce fut la tienne, douce vierge martyre. Apprends-moi à l’apprécier et à l’aimer. Fais-moi mépriser et fuir, comme elles le méritent, les vanités d’un monde coupable. Qu’à ton exemple, je m’attache à mes devoirs d’état, si humbles, si laborieux soient-ils, afin qu’en les remplissant j’accomplisse, moi aussi, la divine Volonté.

Troisième jour

O sainte Philomène, l’Eglise t’a décerné le titre de Vierge. Tu as été immolée au printemps de ta vie, et tu étais restée pure au milieu d’un monde païen corrompu et corrupteur. Tu es comme un beau lys ensanglanté dont le parfum, traversant les âges, est parvenu jusqu’à nous. N’est-ce pas même ton amour de la virginité qui te fit accepter si généreusement le martyre ? Les temps où nous vivons, ô petite sainte, sont-ils moins mauvais que ceux où tu as vécu ? A combien de dangers ne sont pas exposées les âmes croyantes ! Garde-moi au milieu de ce monde. Donne-moi en même temps l’amour de la prière qui écarte les périls et qui, comme le disait ton saint ami le Curé d’Ars, "rend une âme pure toute-puissante sur le Cœur si bon de Notre-Seigneur".

Quatrième jour

O sainte Philomène, avec le titre de vierge, l’Eglise t’a décerné le titre de martyre. Cette palme, peinte sur ta tombe, prouve en effet que tu as bien donné à Jésus-Christ le témoignage suprême de l’amour. A treize ans, tu as quitté la terre, alors que la vie te souriait, pleine de promesses ; mais pour éviter la mort il eût fallu renier Dieu, et tu ne l’as pas voulu. Sainte martyre, tu nous apprends le prix de notre âme et combien précieux est le trésor de notre foi. Tu nous apprends encore que nous devons tout endurer, tout souffrir plutôt que d’abandonner nos pratiques religieuses et l’obéissance aux lois de l’Eglise. Obtiens-moi la force dans les épreuves, dans les peines, dans les maladies, avec le courage de faire, pour l’amour de Dieu, tous les sacrifices nécessaires.

Cinquième jour

O sainte Philomène, c’est dans le sanctuaire de Mugnano, en Italie, que tu as d’abord manifesté ton bienveillant pouvoir. A peine tes restes précieux y furent-ils honorés que les miracles dus à ton intercession se multiplièrent. C’est au pied de ton reliquaire que fut guérie, en particulier, une mourante amenée de France, celle-là même qui avait fondé à Lyon l’œuvre admirable de la Propagation de la Foi. Cette guérison poussa le souverain Pontife Grégoire XVI à approuver ton culte déjà si répandu. "C’est une grande sainte" avait déjà dit de toi le pape Léon XII. Oui, ô bien-aimée du Christ, nous le croyons, tu es vraiment une grande Sainte. Un village de la terre de France, Ars, a été aussi le témoin de tes prodiges. Ta puissance n’a point diminué. On t’a appelée une "sainte petite Thérèse des premiers temps de l’Eglise" : comme ton angélique sœur ne passes-tu pas ton Ciel à faire du bien sur la terre ?

Sixième jour

O sainte Philomène, pendant trente années, un prêtre de France que l’Eglise a canonisé, le Curé d’Ars, n’a cessé de t’invoquer et de te faire invoquer. Il t’appelait sa chère petite Sainte, son consul, sa chargée d’affaires près de Dieu. C’est par toi que saint Jean-Marie Vianney a obtenu de Dieu des grâces et des miracles sans nombre. A sa demande tu guérissais les corps, tu convertissais les âmes. En vérité tu paraissais lui obéir comme un enfant à son père. Une prière fervente, ô douce Vierge Martyre, trouve toujours le chemin de ton cœur. C’est pourquoi, m’inspirant de l’exemple du saint Curé d’Ars, je fais instance auprès de toi. Tu mettais parfois sa patience à l’épreuve. Si tu veux éprouver ma Foi, donne-moi, avec la persévérance dans la prière, la confiance assurée que Dieu, prié par toi, m’accordera la grâce la meilleure.

Septième jour

O sainte Philomène, il est conté dans la vie du saint Curé d’Ars que tu lui apparaissais pour le réconforter au milieu des luttes qu’il avait à soutenir contre l’enfer. Tu "descendais vers lui du Ciel, belle et lumineuse", lui apportant un reflet des divines splendeurs. Ne disait-il pas en son langage simple : "Avec la sainte Vierge et sainte Philomène, nous nous connaissons bien" ? Vaillante martyre, moi aussi je désire vous bien connaître, toi et la Vierge bénie qui écrase la tête du serpent infernal. Satan multiplie les assauts contre les âmes baptisées ; il en veut spécialement aux âmes des plus petits. O petite sainte du Curé d’Ars, rends sa rage impuissante. Donne-moi une horreur toujours plus grande du péché, afin qu’il n’ait sur moi aucun empire. Fortifie-moi au milieu des tentations et donne-moi la victoire.

Huitième jour

O sainte Philomène, du monde disparaîtraient peu à peu les Vérités de l’Evangile si, de temps en temps, il ne nous les montrait vivantes dans une âme pleine de Foi. Au sortir de la grande révolution qui accumula tant de ruines, tu as été comme la messagère de Dieu et l’apôtre du surnaturel. En beaucoup d’âmes tes prodiges ont rallumé ou ranimé la Foi. Ta mission, ô Vierge du Christ, n’est pas achevée encore. Le désir des jouissances, les passions mauvaises, les doctrines perverses, la presse impie et immorale ont exercé leurs ravages en trop d’âmes de notre temps et de notre pays. Des criminels se sont acharnés à chasser la religion consolatrice du cœur des humbles et des petits. Combats, je t’en prie, leur action perverse ; fais que moi-même j’exerce autour de moi une chrétienne et salutaire influence.

Neuvième jour

O sainte Philomène, après les épreuves de la terre, après les tourments du martyre, là-haut tu reposes dans la paix. Tu jouis de la vision sans fin de Dieu que tu as tant aimé. De toutes tes peines, de toutes tes souffrances il ne te reste plus que la joie de les avoir acceptées généreusement et une éternelle gloire. Que tu es heureuse ! Pour moi, c’est encore l’exil loin de la maison de notre Père. Vois les regards de mon cœur dirigés vers toi. Ecoute ma prière fervente. Cette neuvaine ne s’achèvera pas sans que je te supplie, ô douce et puissante Philomène, de me continuer ton aide et ta protection. Par toi, j’implore la grâce finale, le bonheur de contempler, avec toi et le saint curé d’Ars, Celui qui fait au Ciel les éternels délices des élus.

 

Prières Illustre vierge et martyre, bienheureuse Sainte Philomène, dont le nom et les miracles sont connus jusqu’aux extrémités du monde, soyez sensible à ma confiance en votre intercession, et au désir que j’ai de voir votre culte s’étendre dans tout l’univers. Glorieuse vierge et martyre, je me réjouis avec vous de la puissance que le Seigneur vous a donnée, pour la gloire de son nom et pour l’édification de son Église. J’aime à vous voir si pure, si généreuse, si fidèle à Jésus, si élevée dans la gloire. Attirée par vos exemples à la pratique de la vertu, plein d’espoir à la vue des récompenses accordées à vos mérites, je veux fuir le péché, et accomplir tout ce que Dieu me commande. Aidez-moi, grande Sainte, à obtenir une pureté à jamais inviolable, une générosité qui ne se refuse pour l’amour de Dieu à aucun sacrifice, un dévouement sans bornes la foi catholique, et . . . (nommez la faveur spéciale que vous désirez). Ce Dieu si bon pour lequel vous avez donné votre sang et votre vie, ce Dieu qui m’a tant aimé, ne refusera rien à vos prières. Amen.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Philomène

http://viechretienne.catholique.org

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 07:30

Newman.jpgL'Église est appelée le corps du Christ. Elle est maintenant ce qu'était son corps matériel lorsqu'il était visible sur terre. Elle est l'instrument de sa puissance divine. C'est d'elle que nous devons approcher pour obtenir de lui le bien. Et c'est elle qui, si quelqu'un l'insulte, fait naître sa colère. Mais qu'est-ce que l'Église, à vrai dire, sinon une entité humble qui provoque parfois l'insulte et l'impiété chez les hommes qui ne vivent pas de la foi ? Elle est un « vase d'argile » (2Co 4,7)...

      Nous savons que les meilleurs de ses ministres sont imparfaits et faillibles, soumis aux tendances mauvaises comme tous leurs frères. Et pourtant c'est d'eux que le Christ a dit, en ne parlant pas seulement des apôtres mais des soixante-dix disciples (auxquels les ministres chrétiens sont sûrement égaux, quant à leurs charges) : « Celui qui vous écoute m'écoute, et celui qui vous méprise me méprise, et celui qui me méprise, méprise Celui qui m'a envoyé ».
      En plus, il a fait des pauvres, des faibles et des affligés les témoins et les agents de sa présence. Et là encore, il est naturel que la même tentation nous guette de les négliger et de les traiter avec irrévérence. Ce que le Christ était, ses disciples en ce monde le sont aussi, et de même que sa condition obscure et faible portait les hommes à l'insulter et à le maltraiter, ainsi les mêmes caractéristiques chez les témoins de sa présence portent les hommes à l'insulter maintenant... En tous temps donc le Christ est en ce monde -- mais non ostensiblement, pas plus maintenant qu'aux jours de sa vie corporelle.

 

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre. Sermon « Christ hidden from the world », PPS vol. 4, n°16.

 

www.levangileauquotidien.org 

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