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Secrétariat paroissial
5 rue saint Martin,
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Le Curé

Abbé Ildephonse NIYONGABO

 

 

 

Prêtre auxiliaire

Abbé Eric REBUFFEL

Photos


Fin d'année 2014


Installation du père Adam
Septembre 2014

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Pélerinage à Notre Dame d'Utelle
Septembre 2014



Soirée Louange 14 déc 2015
La Trinité


Kermesse 2015


Première Communion 2015

 

24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 11:20
"Les yeux fixés sur Jésus Christ, entrons dans le combat de Dieu."*

Destiné à accompagner les 
catéchumènes dans leur ultime démarche vers les sacrements de l'initiation chrétienne, le Carême est également un temps de renouvellement offert à tous les chrétiens.

En mettant ses pas dans ceux de Jésus, chacun est invité à redécouvrir de quel amour il est aimé de Dieu, à le rencontrer et à se réjouir de sa présence.

En faisant siens les combats de Jésus, son refus de l'idolâtrie, de la domination par l'argent, du succès facile, de la magie du merveilleux, en se convertissant, en faisant le choix de la simplicité, du partage, de la confiance et de la fidélité, chacun se rend disponible à l'action de l'Esprit accédant ainsi à la liberté intérieure sans laquelle il n'est pas possible d'être en vérité un homme ou une femme à l'image de Dieu.

Aussi, comme chaque année, je vous rappelle les trois invitations qui permettent, selon la tradition catholique, de faire du 
carême un temps de conversion.

La prière : un temps pour parler à Dieu, pour lui confier ses intentions mais surtout pour l'écouter, en se préservant des moments de vrai silence, en ouvrant l'
Evangile, en relisant lentement Vivre en chrétien ... (**).

Le jeune et la 
pénitence : des pratiques pour se libérer de certitudes non fondées, d'asservissements et de dépendances, de frustrations et d'envies, terreau des violences et des haines. On peut vivre pleinement tout en choisissant ses lectures, ses spectacles et ses émissions. On peut faire la fête en buvant moins d'alcool.

Le partage : même s'il est impossible de répondre à toutes les sollicitations, la solidarité est une dimension de la vie chrétienne car ce que l'on possède et ce que l'on est sont des dons de Dieu. C'est en s'interrogeant sur ses modes de vie, sur son rapport à l'argent, sur ses manières de faire fructifier son épargne et de recourir au crédit, et surtout en les convertissant que chacun peut contribuer à la sortie de crise et à l'ouverture de nouveaux chemins de justice et de paix.

(*) :
 Invitatoire de l'Office du Matin pendant le temps du Carême. (**) : Vivre en chrétien ... à l'intention des catholiques du diocèse de Rouen (2008).
 
Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen,
Février 2010
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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 13:23

Découvrez ce beau témoignage d'une jeune fille de culture musulmane qui, ayant rencontré Jésus Christ à travers l'Adoration Eucharistique, à été baptisée dans l'Eglise Catholique. 

" il y avait un avant Jésus Christ et un après Jésus Christ" 

"J'ai appris à aimer l'Eglise pour ce qu'elle est, parce qu'elle est sainte" 

"Vous serez toujours déçus, par vos parents, vos amis, [...] les hommes vont toujours vous décevoir, Il n'y a qu'une personne qui sera toujours là, il n'y a que Jésus" 

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 17:34

A l'occasion du Carême, la paroisse vous propose de vivre la prière de l'Eglise en célébrant la Liturgie des Heures le samedi avant la messe. Voici quelques lignes qui présentent la liturgie des heures en général. Rendez-vous à 17h45 tous les samedis de carême pour célébrer ensemble les vêpres.

« Puisque le Christ nous a ordonné : " Il faut toujours prier, sans se lasser " (Lc 18, 1), l'Église, obéissant fidèlement à cette recommandation, ne cesse jamais de prier et nous y invite par ces paroles : " Par lui (Jésus) offrons toujours à Dieu le sacrifice de louange " (He 13, 15). Ce précepte est accompli non seulement par la célébration de l'eucharistie, mais également d'autres façons, et surtout par la Liturgie des Heures, qui a en propre, par rapport aux autres actes liturgiques, suivant l'ancienne tradition chrétienne, de consacrer tout le cycle du jour et de la nuit.

Sanctifier la journée et toute l'activité humaine est l'un des buts de la Liturgie des Heures ; aussi le déroulement de celle-ci a-t-il été restauré de façon à rendre aux Heures, autant que possible, la vérité du temps et à tenir compte également des conditions actuelles de la vie (10-11). »

 

Ces lignes sont extraites de la Présentation générale de la Liturgie des Heures (PGLH - cf. liens), texte très riche, comportant une partie théologique et spirituelle, ainsi que des indications pratiques. Il se trouve en tête du volume LH I, mais a été aussi édité en fascicule séparé. Son but est bien indiqué par le nom qu’il porte : présenter la liturgie des heures, aider à la vivre en esprit et en vérité.

 

L’expression "LITURGIE DES HEURES" est utilisée depuis le Concile Vatican II : elle exprime bien le rythme de prière au long des journées. Nous disons aussi « Office divin », ou simplement « Office », ou encore « Oeuvre de Dieu » selon l’expression de la Règle de St Benoît.

 

LES LIVRES DE LA LITURGIE DES HEURES

 

Depuis la Réforme du Concile Vatican II, le livre de toute l’Église est donc « Liturgia horarum » - en français liturgie des heures (lh) publié en quatre volumes. » (LH, 4 volumes). Le « Livre des jours (LJ) » concerne seulement l’office des Lectures., tandis que « Prière du temps présente (PTP) » réunit l’ensemble de ces heures en un seul volume mais il n’inclut pas l’office des lectures1.

 Les psaumes sont répartis sur 4 semaines dans la Liturgie des heures. La plupart des monastères dont nous parlons les répartissent sur 2 semaines.

 

LES DIFFÉRENTES HEURES LITURGIQUES

 

La liturgie des heures et la lumière, symbole du Christ

Chaque “Heure” liturgique est en lien avec la lumière du jour et l’obscurité de la nuit, et ceci en relation avec les aspects fondamentaux du mystère du Christ.

 

La Liturgie des heures, le temps et les activités humaines

Cet aspect est lié au précédent, car les activités humaines sont en lien avec le déroulement de la journée dans laquelle l’apparition de la lumière, le matin, sa disparition, le soir, le milieu de la journée sont des moments importants. Cela reste vrai même si aujourd’hui – surtout en milieu urbain, ces différents pôles de la journée sont beaucoup moins différenciés.

 

Le rythme du jour et de la nuit

Les deux heures principales du jour sont : les Laudes, louange du matin et les Vêpres, louange du soir. Entre ces deux heures s’organisent les Petites heures, plus brèves ; ce sont : Tierce (ou 3e heure selon la manière ancienne de compter les heures, la journée commençant alors à 6 heures), Sexte (ou 6e heure), None (ou 9e heure). Ces Petites heures, dans le rite romain, peuvent être groupées en une seule au milieu du jour. Les Complies terminent la journée avant le sommeil.

Durant la nuit se place l’office des Vigiles. Les Vigiles se célèbrent, selon les différentes traditions monastiques, au début ou au milieu ou à la fin de la nuit. Leur équivalent dans les livres officiels de la Liturgie des heures est l’Office des Lectures qui n’est pas lié à un moment particulier de la journée. Il est ainsi appelé car il propose, comme les Vigiles monastiques, une longue lecture scripturaire et une lecture non scripturaire, le plus souvent patristique.

 

STRUCTURE ET ÉLÉMENTS DES HEURES


« Divers éléments concourent à faire de l’office divin un Dialogue entre Dieu et l’homme. Certains d’entre eux sont tellement nécessaires qu’ils ne peuvent jamais manquer… D’autres ont pour but d’accentuer la dimension communautaire de la célébration et d’en mieux faire pénétrer le sens. » (Directoire bénédictin de la Liturgie Monastique des Heures).

 

Les éléments fondamentaux sont au nombre de quatre :

Les hymnes

Les psaumes

Les lectures longues ou brèves

Les Prières (oraisons, prières litaniques, Notre Père)

 

Ce sont les quatre piliers de l’office.
Les autres éléments, secondaires (mais non sans importance) sont :

Les versets d’ouverture et de conclusion

D’autres versets qui font passer d’une partie à une autre

Les répons après les lectures

Les antiennes qui entourent les psaumes


source : www.cfc-liturgie.fr 

 

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 21:28

A l'occasion du Carême, le Saint Père propose aux catholiques une méditation sur le thème de la justice de Dieu : "La justice de Dieu s'est manifestée moyennant la foi au Christ " (Rm 3, 21-22)

 

 

Chers frères et sœurs,

 

Chaque année, à l'occasion du carême, l'Église nous invite à une révision de vie sincère à la lumière des enseignements évangéliques. Cette année j'aimerais vous proposer quelques réflexions sur un vaste sujet, celui de la justice, à partir de l'affirmation de saint Paul : «La justice de Dieu s'est manifestée moyennant la foi au Christ. » (Rm 3, 21-22)

 

Justice : « dare cuique suum »

 

En un premier temps, je souhaite m'arrêter sur le sens du mot « justice » qui dans le langage commun revient à « donner à chacun ce qui lui est dû - dare cuique suum » selon la célèbre expression d'Ulpianus, juriste romain du III siècle. Toutefois cette définition courante ne précise pas en quoi consiste ce « suum » qu'il faut assurer à chacun. Or ce qui est essentiel pour l'homme ne peut être garanti par la loi. Pour qu'il puisse jouir d'une vie en plénitude il lui faut quelque chose de plus intime, de plus personnel et qui ne peut être accordé que gratuitement : nous pourrions dire qu'il s'agit pour l'homme de vivre de cet amour que Dieu seul peut lui communiquer, l'ayant créé à son image et à sa ressemblance.

Certes les biens matériels sont utiles et nécessaires. D'ailleurs, Jésus lui-même a pris soin des malades, il a nourri les foules qui le suivaient et, sans aucun doute, il réprouve cette indifférence qui, aujourd'hui encore, condamne à mort des centaines de millions d'êtres humains faute de nourriture suffisante, d'eau et de soins. Cependant, la justice distributive ne rend pas à l'être humain tout ce qui lui est dû. L'homme a, en fait, essentiellement besoin de vivre de Dieu parce que ce qui lui est dû dépasse infiniment le pain. Saint Augustin observe à ce propos que « si la justice est la vertu qui rend à chacun ce qu'il lui est dû... alors il n'y a pas de justice humaine qui ôte l'homme au vrai Dieu» (De Civitate Dei XIX, 21)

 

D'où vient l'injustice?

 

L'évangéliste Marc nous transmet ces paroles de Jésus prononcées à son époque lors d'un débat sur ce qui est pur et ce qui est impur : « Il n'est rien d'extérieur à l'homme qui, pénétrant en lui, puisse le souiller... ce qui sort de l'homme voilà ce qui souille l'homme. Car c'est du dedans, du cœur des hommes que sortent les desseins pervers. » (Mc 7, 14-15 ; 20-21) Au-delà du problème immédiat de la nourriture, nous pouvons déceler dans la réaction des pharisiens une tentation permanente chez l'homme : celle de pointer l'origine du mal dans une cause extérieure. En y regardant de plus près, on constate que de nombreuses idéologies modernes véhiculent ce présupposé : puisque l'injustice vient du dehors, il suffit d'éliminer les causes extérieures qui empêchent l'accomplissement de la justice. Cette façon de penser, nous avertit Jésus, est naïve et aveugle.

 

L'injustice, conséquence du mal, ne vient pas exclusivement de causes extérieures ; elle trouve son origine dans le cœur humain où l'on y découvre les fondements d'une mystérieuse complicité avec le mal. Le psalmiste le reconnaît douloureusement : « Vois dans la faute je suis né, dans le péché ma mère m'a conçu. » (Ps 51,7). Oui, l'homme est fragilisé par une blessure profonde qui diminue sa capacité à entrer en communion avec l'autre. Naturellement ouvert à la réciprocité libre de la communion, il découvre en lui une force de gravité étonnante qui l'amène à se replier sur lui-même, à s'affirmer au-dessus et en opposition aux autres : il s'agit de l'égoïsme, conséquence du péché originel. Adam et Eve ont été séduits par le mensonge du Satan. En s'emparant du fruit mystérieux, ils ont désobéi au commandement divin. Ils ont substitué une logique du soupçon et de la compétition à celle de la confiance en l'Amour, celle de l'accaparement anxieux et de l'autosuffisance à celle du recevoir et de l'attente confiante vis-à-vis de l'autre (cf. Gn 3, 1-6) de sorte qu'il en est résulté un sentiment d'inquiétude et d'insécurité. Comment l'homme peut-il se libérer de cette tendance égoïste et s'ouvrir à l'amour ?

 

Justice et Sedaqah

 

Au sein de la sagesse d'Israël, nous découvrons un lien profond entre la foi en ce Dieu qui « de la poussière relève le faible » (Ps 113,7) et la justice envers le prochain. Le mot sedaqah, qui désigne en hébreux la vertu de justice, exprime admirablement cette relation. Sedaqah signifie en effet l'acceptation totale de la volonté du Dieu d'Israël et la justice envers le prochain (cf. Ex 20,12-17), plus spécialement envers le pauvre, l'étranger, l'orphelin et la veuve (cf. Dt 10, 18-19). Ces deux propositions sont liées entre elles car, pour l'Israélite, donner au pauvre n'est que la réciprocité de ce que Dieu a fait pour lui : il s'est ému de la misère de son peuple. Ce n'est pas un hasard si le don de la Loi à Moïse, au Sinaï, a eu lieu après le passage de la Mer Rouge. En effet, l'écoute de la Loi suppose la foi en Dieu qui, le premier, a écouté les cris de son peuple et est descendu pour le libérer du pouvoir de l'Egypte ( cf. Ex 3,8).

 

Dieu est attentif au cri de celui qui est dans la misère mais en retour demande à être écouté : il demande justice pour le pauvre (cf. Sir 4,4-5. 8-9), l'étranger (cf. Ex 22,20), l'esclave (cf. Dt 15, 12-18). Pour vivre de la justice, il est nécessaire de sortir de ce rêve qu'est l'autosuffisance, de ce profond repliement sur-soi qui génère l'injustice. En d'autres termes, il faut accepter un exode plus profond que celui que Dieu a réalisé avec Moïse, il faut une libération du cœur que la lettre de la Loi est impuissante à accomplir. Y a-t-il donc pour l'homme une espérance de justice ?

 

Le Christ, Justice de Dieu

 

L'annonce de la bonne nouvelle répond pleinement à la soif de justice de l'homme. L'apôtre saint Paul le souligne dans son Épître aux Romains : « Mais maintenant sans la Loi, la justice de Dieu s'est manifestée...par la foi en Jésus Christ à l'adresse de tous ceux qui croient. Car il n'y a pas de différence : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et ils sont justifiés par la faveur de sa grâce en vertu de la rédemption accomplie par le Christ Jésus. Dieu l'a exposé instrument de propitiation par son propre sang moyennant la foi. » (3, 21-25)

 

Quelle est donc la justice du Christ ? C'est avant tout une justice née de la grâce où l'homme n'est pas sauveur et ne guérit ni lui-même ni les autres. Le fait que l'expiation s'accomplisse dans « le sang » du Christ signifie que l'homme n'est pas délivré du poids de ses fautes par ses sacrifices, mais par le geste d'amour de Dieu qui a une dimension infinie, jusqu'à faire passer en lui la malédiction qui était réservée à l'homme pour lui rendre la bénédiction réservée à Dieu (cf. Gal 3, 13-14). Mais immédiatement pourrait-on objecter : de quel type de justice s'agit-il si le juste meurt pour le coupable et le coupable reçoit en retour la bénédiction qui revient au juste ? Est-ce que chacun ne reçoit-il pas le contraire de ce qu'il lui est dû ? En réalité, ici, la justice divine se montre profondément différente de la justice humaine. Dieu a payé pour nous, en son Fils, le prix du rachat, un prix vraiment exorbitant. Face à la justice de la Croix, l'homme peut se révolter car elle manifeste la dépendance de l'homme, sa dépendance vis-à-vis d'un autre pour être pleinement lui-même. Se convertir au Christ, croire à l'Évangile, implique d'abandonner vraiment l'illusion d'être autosuffisant, de découvrir et accepter sa propre indigence ainsi que celle des autres et de Dieu, enfin de découvrir la nécessité de son pardon et de son amitié.

 

On comprend alors que la foi ne soit pas du tout quelque chose de naturel, de facile et d'évident : il faut être humble pour accepter que quelqu'un d'autre me libère de mon moi et me donne gratuitement en échange son soi. Cela s'accomplit spécifiquement dans les sacrement de la réconciliation et de l'eucharistie. Grâce à l'action du Christ, nous pouvons entrer dans une justice « plus grande », celle de l'amour (cf. Rm 13, 8-10), la justice de celui qui, dans quelque situation que ce soit, s'estime davantage débiteur que créancier parce qu'il a reçu plus que ce qu'il ne pouvait espérer.

 

Fort de cette expérience, le chrétien est invité à s'engager dans la construction de sociétés justes où tous reçoivent le nécessaire pour vivre selon leur dignité humaine et où la justice est vivifiée par l'amour.

 

Chers frères et sœurs, le temps du carême culmine dans le triduum pascal, au cours duquel cette année encore, nous célébrerons la justice divine, qui est plénitude de charité, de don et de salut. Que ce temps de pénitence soit pour chaque chrétien un temps de vraie conversion et d'intime connaissance du mystère du Christ venu accomplir toute justice. Formulant ces vœux, j'accorde à tous et de tout cœur ma bénédiction apostolique.

 

Cité du Vatican, le 30 octobre 2009

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 16:20

Les enfants du catéchisme et leurs parents se sont retrouvés ce mercredi chez Christiane C. pour la traditionnelle préparation des cendres*.

Très vite après l'arrivée du père Zdzislaw, les enfants ont pris possession des lieux ; balançoire, course avec Bona, etc...

Une fois tout ce petit monde mis en place, le curé a entonné des chants de louange accompagnés à la guitare. Les enfants et leurs parents ont joyeusement participé à ces chants. Pour "enflammer" ce rassemblement, il a même entonné un chant africain qui a enthousiasmé tout le monde.

Après ce prélude musical, tous les rameaux de l'an passé ont été déposés dans un bruloir, où parents, enfants et catéchistes ont assisté à une magnifique flambée de rameaux.

Ensuite, le père a laissé aux enfants la possibilité de formuler une prière individuelle. Toutes les personnes présentes ont enfin joint les mains pour dire avec foi la prière du Sauveur : Notre Père.

Le goûter a clôturé cette matinée et c'est dans cette ambiance de bonne humeur que chacun a rejoint ses occupations.

Ce moment de rencontre passé sous le regard de Dieu a été une bénédiction autant pour les enfants que pour les parents et catéchistes.

Stéphan. S


* les cendres :

Dans la tradition biblique, comme dans la plupart des religions antiques, la cendre est le symbole de l'insignifiance humaine. L'existence de l'homme est précaire: quelle que soit sa grandeur éphémère -réelle ou apparente -, il est vite réduit à l'exiguïté de la cendre ou de la poussière. Dans son marchandage avec le Seigneur, au sujet de la destruction de Sodome et Gomorrhe, Abraham prend la précaution de reconnaître son inanité devant Dieu : Je suis suis bien hardi de parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre» (Gn 18, 27).

Face à Dieu, l'homme n'est pas seulement fragile et inconsistant: il est encore et surtout pécheur, c'est-à-dire rebelle à la volonté aimante de son créateur. Le feu dévorant de la colère divine réduit en cendres l'orgueil humain (Ez 28, 18). La liturgie du mercredi des Cendres rappelle concrètement aux fidèles leur condition de créatures pécheresses: « Souviens-toi, leur dit-on en leur imposant les cendres, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière ». On ne leur demande pas de se rouler dans la cendre (Jr 6, 26) ou de s'asseoir sur la cendre Ob 42, 6 ; Jon 3, 6; Mt Il, 21), mais d'accepter, en esprit de pénitence et en signe de conversion, d'avoir la tête symboliquement recouverte de cendre (Jdt 4, 11-15 ; 9, 1 ; Ez 27, 30). La coutume est d'imposer les cendres sur le front.Les cendres sont traditionnellement obtenues par la combustion des rameaux bénits.

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