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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 14:44

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Comme le firent avant lui Jean-Paul II et Benoît XVI, le pape François s’est rendu lundi 26 mai dans l’impressionnante Salle de la mémoire du Yad Vashem, à Jérusalem. Dans ce mémorial de la Shoah, en présence du président et du premier ministre israéliens, le pape a prononcé une profonde méditation sur cette « tragédie incommensurable » qui interroge l’humanité. Après avoir évoqué sa « honte » de ce dont l’homme avait été capable, le pape a lancé : « Jamais plus, Seigneur, jamais plus ! ».

Lundi matin, au mémorial de Yad Vashem, le pape a donné une méditation bouleversante, entouré du président et du premier ministre israéliens, Shimon Peres et Benyamin Netanyahou. Après avoir écouté un témoignage et salué des survivants de la Shoah, il a rappelé que l’extermination des juifs d’Europe par l’Allemagne nazie « demeure comme un symbole du point où peut arriver la méchanceté de l’homme, exarcerbée par de fausses idéologies, quand il oublie la dignité fondamentale de chaque personne, qui mérite un respect absolu quel que soit le peuple auquel elle appartient et la religion qu’elle professe ».

Après Jean-Paul II en 2000, et Benoît XVI en 2009, François est le troisième pape a s’être rendu au mémorial de Yad Vashem.

Voici le texte de son intervention :

« “Adam, où es-tu ?” (cf Gn 3, 9). Où es-tu, homme ? Où es-tu passé ? En ce lieu, mémorial de la Shoah, nous entendons résonner cette question de Dieu : “Adam, où es-tu ?” En cette question il y a toute la douleur du Père qui a perdu son fils. Le Père connaissait le risque de la liberté ; il savait que le fils aurait pu se perdre… mais peut-être, pas même le Père ne pouvait imaginer une telle chute, un tel abîme ! Ce cri : “Où te trouves-tu ?”, ici, en face de la tragédie incommensurable de l’Holocauste, résonne comme une voix qui se perd dans un abîme sans fond…

Homme, qui es-tu ? Je ne te reconnais plus. Qui es-tu, homme, qu’est-ce que tu es devenu, de quelle horreur as-tu été capable, qu’est-ce qui t’a fait tomber si bas ? Ce n’est pas la poussière du sol, dont tu es issu. La poussière du sol est une chose bonne, œuvre de mes mains. Ce n’est pas l’haleine de vie que j’ai insufflée dans tes narines. Ce souffle vient de moi, c’est une chose très bonne (cf. Gn 2, 7). Non, cet abîme ne peut pas être seulement ton œuvre, l’œuvre de tes mains, de ton cœur… Qui t’a corrompu, qui t’a défiguré, qui t’a inoculé la présomption de t’accaparer le bien et le mal, qui t’a convaincu que tu étais dieu ? Non seulement tu as torturé et tué tes frères, mais encore tu les as offerts en sacrifice à toi-même, parce que tu t’es érigé en dieu. Aujourd’hui, nous revenons écouter ici la voix de Dieu : “Adam, où es-tu ”.

Du sol s’élève un gémissement étouffé : Prends pitié de nous, Seigneur ! À toi, Seigneur notre Dieu, la justice, à nous le déshonneur au visage, la honte (Baruch 1, 15). Un mal jamais survenu auparavant sous le ciel s’est abattu sur nous (Ba 2, 2). Maintenant, Seigneur, écoute notre prière, écoute notre supplication, sauve-nous par ta miséricorde. Sauve-nous de cette monstruosité. Seigneur tout-puissant, une âme dans l’angoisse crie vers toi. Écoute, Seigneur, prends pitié. Nous avons péché contre toi. Tu règnes pour toujours (Ba 3, 1-2). Souviens-toi de nous dans ta miséricorde. Donne-nous la grâce d’avoir honte de ce que, comme hommes, nous avons été capables de faire, d’avoir honte de cette idolâtrie extrême, d’avoir déprécié et détruit notre chair, celle que tu as modelée à partir de la boue, celle que tu as vivifiée par ton haleine de vie.

Jamais plus, Seigneur, jamais plus ! “Adam, où es-tu ?”. Nous voici, Seigneur, avec la honte de ce que l’homme, créé à ton image et à ta ressemblance, a été capable de faire. Souviens-toi de nous dans ta miséricorde.

Jean-Claude Bésida avec I.Media

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commentaires

Y
Quelle émotion dans cette méditation, quelle humanité dans ces propos face à cette tragédie.
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