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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 14:22
kult MBLBeaucoup s'interrogent sur Marie : née sans péché, vierge mère, pas morte comme tout le monde mais enlevée au ciel, Marie est-elle un modèle inimitable ?
Que savons-nous de la mère de Jésus ? Presque rien. Les évangiles en parlent très peu. D'où vient alors que la tradition chrétienne lui ait donné une telle place ? En fait, l'Église s'est trouvée affrontée à la question suivante : que fallait-il que soit cette femme pour que le Verbe de Dieu puisse devenir, en elle et par elle, un être humain ? C'est à partir de Jésus que l'on a commencé à réfléchir sur Marie. Par exemple, quand le concile d'Éphèse, en 431, affirme que Marie est "mère de Dieu", c'est pour réfuter l'idée de Nestorius qui prétend que l'enfant Jésus n'est qu'un homme, auquel la divinité ne serait venue s'unir qu'ultérieurement. Ce qui conduit à renier la foi en l'Incarnation. 

Dans son homélie, le pape donne aux familles chrétiennes l'exemple de la famille de Nazareth : « Chacun de nous, comme le pape Paul VI l'avait dit ici, a besoin de revenir à Nazareth, de contempler d'un regard toujours nouveau le silence et l'amour de la sainte Famille, modèle de toute famille chrétienne. »

Intérieure à nous tous

Pourquoi dire alors que Marie est vierge ? Et si ce qui était dit à propos de la conception virginale de Jésus révélait une vérité cachée en toute conception humaine ? C'est ce que pressentait Boris Pasternak dans Le docteur Jivago : "Il m'a toujours semblé que toute conception est virginale et que ce dogme ne concerne pas seulement la sainte Vierge mais exprime une idée générale sur la maternité." Qu'il y ait intervention masculine ou non, il y a en chaque enfant qui naît quelque chose qui est de l'ordre d'un commencement absolu. En toute mère il y a ce point de virginité, cette disponibilité à recevoir quelque chose qui ne vient d'aucune source humaine déjà là, qui n'emprunte aucun chemin de médiation. C'est "le doigt de Dieu", expression biblique pour signifier l'Esprit, qui crée cet espace vide et en même temps le remplit. Ainsi Marie, en sa virginité, est en quelque sorte intérieure à chacun de nous ; elle est la figure de l'accueil de la Parole créatrice sans laquelle nous ne serions pas. Sans laquelle nous serions privés de toute fécondité, fécondité qui revient toujours à mettre Dieu au monde en faisant grandir l'humanité dans les hommes.

Un accueil total de la Parole de Dieu

Ce que la tradition et le dogme disent de Marie ne doit pas faire d'elle une créature séparée de nous, étrangère à ce que nous avons à être et à vivre. Une certaine représentation de ses "privilèges" ne doit pas nous faire oublier que, si elle est "bénie entre toutes les femmes", elle est cependant l'une d'elles. Si elle est "bienheureuse", c'est parce qu'elle a cru et qu'elle totalement accueilli la Parole fécondante. Marie est ce point virginal de l'humanité qui accueille Dieu, se laisse créer par Dieu et le met au monde. Nous sommes d'un seul tenant avec elle. Comme elle, Dieu nous fait advenir à l'être, intacts, immaculés. Immaculée conception de Marie et naissance virginale de Jésus se retrouvent dans l'image de la page blanche : absence d'antécédent, commencement absolu. Dieu touche le vide pour nous faire surgir à son image et ressemblance, "icônes du Dieu invisible". 

Marie n'est pas une déesse

Voilà pourquoi Marie ne doit pas être vue comme une sorte de divinité intermédiaire, capable d'accorder des "grâces" (Dieu seul le peut), ou comme un personnage bien placé susceptible d'arracher quelque bienfait à un souverain parcimonieux. Si Marie nous aime, c'est parce que Dieu nous aime. Prions avec Marie, dans son esprit, c'est-à-dire dans la vraie posture de l'humanité vis-à-vis de Dieu, dans la nudité, la pauvreté, l'accueil du oui inaugural. Comme la page blanche avide de recevoir l'inscription de la Parole : "Qu'il me soit fait comme tu as dit". Alors, comme elle, nous pourrons être déclarés bienheureux, être comme elle totalement assumés par Dieu : nous sommes tous appelés et promis à l'Assomption.
 
Le Pèlerin

source: www.croire.com 

Photo : Notre Dame de Ludzmierz (Pologne)

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