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Septembre 2014

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Septembre 2014



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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 11:06

100_3975.JPG« Hors de l’Église, point de Salut » : si elle est prononcée avec un minimum de conviction, voici une assertion qui, en dépit de sa tournure vieillotte, de ses airs de ritournelle, transforme immanquablement les propos de comptoirs ou les déjeuners du dimanche en pugilat ! Que signifie-t-elle réellement ? Éclaircissement avec le Père Guillaume de Menthière, qui vient de publier Quelle espérance d’être sauvé ? Petit traité de la rédemption, où il répond à bon nombre de questions sur le Sauveur, le Salut, le Paradis, le Purgatoire, l’Enfer, etc.

 « Hors de l’Église, point de Salut », cette phrase a-t-elle encore un sens aujourd’hui ?

Absolument. La formule, de saint Cyprien (IIIe siècle), est très belle et importante dans son origine historique, parce qu’elle s’adresse, non à des païens qui ne connaissent pas l’Église, mais à des chrétiens tentés d’en quitter le giron en pleines persécutions. À un moment où l’Église est une pauvre famille, un petit troupeau persécuté par les Romains, en butte à toutes les haines et les fureurs, saint Cyprien s’exclame : « Hors de l’Église point de Salut ». « Vous pensez sauver votre peau en sortant de l’Église ? Au contraire, c’est en sortant de l’Église que vous mettez en péril votre salut. »

Cette formule n’est donc pas le fait d’une Église sûre d’elle-même, dominatrice, qui toiserait avec mépris ceux qui ne lui appartiennent pas, mais au contraire, elle est le cri magnifique d’une petite Église persécutée : « Votre Salut est dans l’Église. Tout comme les petits poissons ne vivent hors de l’eau, les petits poissons que nous sommes devenus par le baptême ne peuvent sortir de l’eau sans quoi ils mettent en péril leur existence ; nous ne pouvons vivre hors de l’Église. »

C'est donc une phrase mal comprise ?

« Hors de l’Église point de Salut » cela ne veut pas dire : « Si vous ne faites pas partie de l’Église, vous serez damnés », mais : « Si vous êtes sauvés vous ferez partie de l’Église ». Si l’Église se définit comme le rassemblement des sauvés, notre formule devient une lapalissade !

Ne pourrait-on pas la comprendre ainsi : « dans l’Église le Salut » ?

L’Église est la Jérusalem nouvelle. Dans l’Ancien Testament Israël entrevoit un salut de toutes les nations. Tous les peuples se rassembleront dans la cité sainte pour louer Dieu. Ainsi, le salut est la constitution progressive de Jérusalem, la congrégation de tous les hommes en son sein. « Hors de l’Église, point de Salut », est un corollaire de « hors du Christ, point de Salut ». L’Église est le Corps du Christ. Être sauvé, c’est être membre de ce Corps du Christ, l’unique Sauveur du monde.

Comment maintenir « Hors du Christ, point de Salut » ?

C’est la vraie difficulté. Déjà Rousseau disait : « Vous m’annoncez un Dieu né et mort il y a deux mille ans, à l’autre extrémité du monde, dans je ne sais quelle petite ville, et vous me dites que tous ceux qui n’auront point cru à ce mystère seront damnés. Voilà des choses bien étranges… Est-ce un crime d’ignorer ce qui se passe aux antipodes ?»

Si Jésus voulait vraiment que tel Chinois connaisse le Salut, il n’avait qu’à se faire connaître à lui ! Comment un homme, un parmi des milliards, peut-il revendiquer que le Salut de l’humanité se joue par la position qu’on prend vis-à-vis de sa personne ? Comment prétendre que le Salut de l’ensemble de l’humanité – quelle prétention ! –  se joue vis-à-vis d’un juif de Nazareth inscrit dans l’histoire et en un laps de temps très court !

Pourtant, dès l’origine, l’Église proclame qu’il n’y a pas d’autre Sauveur que Jésus, le Sauveur du monde. 

Si Jésus n’est qu’un homme, c’est insensé, bien sûr.

Mais Jésus est vraiment Dieu et vraiment homme : c’est ainsi qu’il peut être sauveur de tout l’homme et de tous les hommes. C’est le cœur de la foi. Si tel bon païen est sauvé, il le sera par Jésus et sera, partant, un membre de l’Église, Corps du Christ.

Propos recueillis par Marie-Christine Lafon

www.croire.com

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