Le vent
Le 11 février, les Apparitions sont précédées par un coup de vent.
Bernadette entend un souffle mais les branches des peupliers ne remuent pas. Cela commence à l’intriguer. Le vent s’était fait entendre, le jour de la Pentecôte, à Jérusalem, quand les disciples reçurent le Saint-Esprit. L’air est un symbole de Dieu puisqu’il est invisible mais que, comme Dieu, il peut être à la fois doux et dérangeant.
Le rocher
Le cœur de Lourdes bat dans la Grotte. La Grotte est creusée dans le rocher, synonyme de solidité. La Bible n’hésite pas à dire : « Le Seigneur est mon rocher. » Je peux m’appuyer sur lui : il ne me fera pas défaut. Il ne faut pas s’étonner si, en passant dans la Grotte, beaucoup de personnes, non contentes d’embrasser le rocher, s’arrêtent un instant pour appuyer sur lui leurs mains ou leur front.
L’eau
L’eau est omniprésente à Lourdes. Elle coule dans le Gave. Elle tombe du ciel : il paraît qu’il ne pleut que 130 jours par an mais les habitués de Lourdes ont de la peine à le croire. L’eau, c’est surtout celle de la source que la Vierge a fait découvrir à Bernadette le 25 février. Cette source a été mise en évidence dans la Grotte.
Mais, comment répondre à l’appel de la Vierge : « Allez boire à la fontaine et vous y laver » ?
Les fontaines sont situées juste après les arcades.
Le chemin de l’eau se trouve de l’autre côté du Gave. Chaque étape sur le chemin porte un nom biblique, car l’eau tient une grande place dans l’Écriture.
Les Piscines : même si la priorité est réservée aux malades, les Piscines ne leur sont pas réservées. Le bain dans les Piscines a une signification très forte pour toutes les personnes qui vivent cette expérience.
Bernadette a toujours dit que l’eau de la source n’avait aucune efficacité sans la prière. Cette eau n’a ni pouvoir magique, ni qualité minérale exceptionnelle. Mais, elle rappelle les eaux primordiales, l’eau baptismale, les larmes de la pénitence, l’eau qui coule du côté transpercé du Christ, symbole de l’Esprit Saint.
La lumière
Pendant la quinzaine des Apparitions, Bernadette apportait le plus souvent un cierge quand elle venait à la Grotte. Le cierge lui permettait de s’éclairer puisqu’elle arrivait toujours quand il faisait encore nuit. Mais, le cierge était aussi un signe religieux : le fidèle offre un cierge pour le représenter lui-même. C’est ainsi que l’offrande d’un cierge a sa place dans les cérémonies où quelqu’un se consacre à Dieu.
- La procession aux flambeaux. Un cierge spécial, avec les couplets de l’Ave Maria de Lourdes, est disponible dans les Sanctuaires. Il permet de mieux suivre la procession.
- Le buisson de cierges à la Grotte.
- Offrir ou rapporter un cierge, pour soi-même ou pour une personne qui l’a demandé. Aux périodes de pointe, tous les cierges ne peuvent pas brûler en même temps. Les pèlerins peuvent les déposer à la sortie de la Grotte, près du buisson de cierges. Ils seront allumés et formeront une couronne de lumière, une permanence de prière près de la Grotte, même dans les nuits d’hiver.
Le Christ a dit de lui-même qu’il était la « lumière du monde » et il a appelé ses disciples à être « lumière du monde ». Il n’est donc pas difficile de comprendre pourquoi le cierge tient une place si importante dans les sanctuaires chrétiens.
Les symboles mentionnés ici sont universels. Mais, ils sont aussi bibliques et liturgiques. C’est pourquoi Lourdes est aussi universelle, tout en étant aussi fortement catholique. Ces signes parlent à tout le monde.
http://fr.lourdes-france.org/sites/default/files/lourdes_fr_fiche_2010_lessignesdelourdes.pdf